Depuis le 28 décembre, un homme de 23 ans était activement recherché par les gendarmes. Évadé de la prison d’Angers, menaçant envers son ex-compagne, il avait rejoint la Gironde, où elle réside, pendant quelques jours. Il a finalement été interpelé le 15 janvier, à Marignane.
Il a tenu en haleine de nombreux gendarmes en France. Un homme de 23 ans, évadé du centre de santé d’Angers a été arrêté ce 15 janvier à Marignane, près d’Aix-en-Provence, après 21 jours de cavale. "Il a été reconnu par les forces de sécurité intérieure, après la diffusion de son portrait suite à son évasion", indique Jean-Luc Blachon, le procureur d'Aix-en-Provence.
Restaurant rapide
Le prisonnier de 23 ans a été aperçu dans une enseigne de restauration rapide où il s'était arrêté déjeuner. "Il a été contrôlé dans le restaurant. À la suite du contrôle, il a fait l'objet d'une interpellation", indique le procureur d'Aix-en-Provence. Il était alors seul et ne semblait pas avoir de complice sur place.
Placé en garde-à-vue, il a été déféré ce mercredi 17 janvier en comparution immédiate au tribunal d'Aix pour "évasion". "Pour un meilleur fonctionnement de la justice, on a décidé de le juger sur son lieu d'interpellation", indique Jean-Luc Blachon. Le prisonnier pouvait également être jugé à Angers, d'où il s'était enfui.
"Peu loquace" lors de sa garde-à-vue, il n'a pas révélé les raisons de sa présence à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône. "Il devra s'en expliquer cet après-midi, lors de son audience", confirme le procureur de la République d'Aix-en-Provence.
Menaces inquiétantes
Le 29 décembre, le parquet de Libourne diffuse la photo d’un homme brun, les yeux noirs, âgés de 23 ans. Il s’est évadé dans la nuit du centre de santé d’Angers, dans le Maine-et-Loire, où il purgeait une peine pour vols aggravés. Un appel à témoins est lancé.
Selon certaines sources, il cherchait à rejoindre son ex-compagne, qui réside à Pugnac, en Gironde. Les enquêteurs sont inquiets après que certains témoins l’ont aperçu aux alentours de Blaye.
Avant sa fuite, l’homme avait en effet proféré des menaces à son encontre. “Nous avons des moyens très importants qui sont mis en place. Il y a de nombreuses patrouilles et un hélicoptère qui sont engagés", confiait alors Loïs Raschel, le procureur de la république de Libourne. Selon les premiers éléments, il n'aurait finalement pas eu l'occasion de passer à l'acte, lors de son passage en Gironde.