Après une importante levée de fonds l’année dernière, la plus importante dans le secteur de la Legaltech, la start-up envisage de devenir le réflexe des professionnels du droit pour le traitement de leurs formalités juridiques.
Legalvision est une entreprise qui bouleverse le secteur juridique et qui cherche de nouveaux talents. Elle a été créée en 2015 à Bordeaux sur une idée simple : faire que les juristes améliorent leur productivité et se concentrent sur le cœur de leur valeur ajoutée.
Pour en parler, Loïc Le Goas, co-fondateur et président de Legalvision répond à nos questions :
Quelle est la signification de Legaltech et de service de ParaLegal ?
Le premier désigne toutes les technologies innovantes qui permettent de créer, d’améliorer un processus dans le domaine. Le second est le fait pour un professionnel du droit de sous-traiter une partie de la chaîne de valeur. Le plus souvent, il s’agit de tâches redondantes qui ne sont pas perçues par le client final comme importante, c’est-à-dire à forte valeur ajoutée. Au contraire, cela peut être des opérations à fortes valeurs ajoutées qu’un professionnel souhaite déléguer car il n’a pas l’expertise complète.
Pour l’un comme pour l’autre, l’objectif est que le juriste soit plus efficace, plus efficient afin qu’il se concentre sur les activités à fortes valeurs ajoutées et que les frictions indues par les tâches administratives soient réduites.
Votre start-up a été soutenue par l’accélérateur Héméra. Comment avez-vous été accompagné ?
En effet, l’accélérateur Héméra nous a accompagnés à notre lancement. J’étais avocat et j’avais donc un cursus essentiellement juridique. Héméra nous a aidés à développer notre business model et à monter notre dossier de levée de fonds. Héméra a par ailleurs investi 100K€ lors du premier tour.
L’année dernière, dans un contexte économique compliqué, vous avez réalisé une levée de fonds exceptionnelle dans la Legaltech : trois millions d’euros auprès de différents investisseurs dont Portugal Ventures. Depuis vous avez doublé vos effectifs et les recrutements se poursuivent.
Nous avons été très heureux de cette levée de fonds. Le plus dur a commencé à ce moment. Il faut recruter et organiser les équipes. La vision de l’entreprise doit être claire. Nous recherchons des juristes/formalités, des commerciaux et des développeurs informatiques (front-end et back-end).
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Loïc Le Goas
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