Le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine doit voter la gratuité des transports pour les étudiants lors de la séance plénière du 29 mars. Une mesure qui doit prendre effet à partir du 1er avril jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Depuis le début de l’année 2021, les écologistes réclamaient des trains à un euro pour les étudiants confrontés pour certains à une crise sans précédent à cause du coronavirus.
Un souhait validé par le conseil régional, qui a entamé des discussions avec la Sncf. Deux mois plus tard, l’exécutif annonce aller plus loin avec la gratuité des trains et des cars régionaux.
Le dispositif, qui sera voté le 29 mars, lors d’une séance plénière, doit entrer en vigueur le 1er avril jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il ne concernera que les trajets entre le domicile et les lieux d’études et d’examens sur présentation de la carte d’étudiant.
La pandémie et les restrictions sanitaires ont eu et ont encore des effets dévastateurs sur le quotidien des jeunes, isolés physiquement et fragilisés psychologiquement. Certains ont aussi perdu le job qui leur permettait de subvenir à leur besoins.
Dans un communiqué le 25 janvier 2021, Christine Seguinau, présidente du groupe écologiste, expliquait "ces étudiants n’ont plus accès aux petits boulots, le coût des transports vient rajouter une charge supplémentaire à des familles souvent elles-mêmes touchées par la crise économique découlant de la crise sanitaire. C’est la triple peine pour eux !"
Aujourd’hui, l' élue se réjouit du dispositif et espère qu’il va "faciliter le retour progressif des étudiants en présentiel et leur permettre de retisser des liens sociaux mis à mal ".
Une mesure à 480 000 euros pour la région
Des transports gratuits le temps d’y voir plus clair. Le coût de cette mesure est estimé à 480 000 euros pour la région. Pour le moment, l’exécutif régional mise sur la vaccination pour entrevoir le bout du tunnel et n’envisage pas de prolonger ce dispositif au-delà de l’année scolaire.
Renaud Lagrave, vice-président aux Transports au conseil régional veut croire que "d’ici-là, on sera tous vaccinés et que les étudiants, et nous aussi pourront reprendre une vie normale."
Et de rappeler, que cette décisison s'inscrit dans un plan d’aide global aux étudiants.