Ligue Europa - Bordeaux, de vrais soucis à l'export

Bordeaux soigne bien son intérieur mais délaisse son extérieur. Le déplacement jeudi à Saint-Pétersbourg, face au Zenit, s'annonce comme celui de tous les dangers pour les Girondins, derniers de leur groupe C en Ligue Europa. 

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    Le bilan depuis le début de saison est implacable. Toutes compétitions confondues, sur son terrain, l'équipe de Gustavo Poyet puis Ricardo a remporté six victoires pour deux défaites et un nul. Hors de ses bases, la bande de Benoit Costil a concédé cinq défaites pour deux nuls et trois succès. 
    Et encore, deux victoires, en tour préliminaire de l'épreuve continentale, s'avèrent sans grande signification: en Lettonie à Ventspils (1-0) et en Ukraine face à Mariupol (3-1), le niveau n'avait rien à voir avec la L1 ou les poules de C3.
    A chaque revers à l'extérieur, les mêmes mots de circonstance du préposé aux conférences de presse, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux Éric Bédouet (Ricardo n'a pas les diplômes) ont résonné. "Il a manqué plein de choses", "on n'était pas dans un grand jour", "on n'est pas bien rentré dans le match", "on ne réussissait rien".
    Mêmes mots mais pas mêmes maux ? A Toulouse (2-1), les Girondins ont été plus cohérents mais n'avaient "pas su tuer le match" avant de se faire "punir", avait pesté Bedouet, alors coach par intérim alors que Poyet venait d'être mis à pied.
    A Rennes (2-0), l'usure physique et mentale liée au parcours européen à rallonge a été évoquée. S'étaient ajoutées deux erreurs de marquage sur deux coups de pied arrêtés...

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  "Entre ce qu'on dit et ce qu'on fait..." 

    A Prague (1-0), en ouverture de la phase de groupes de Ligue Europa, c'est l'organisation tchèque qui avait posé problème. De même qu'un manque criant d'agressivité. "On avait envie de bien faire, mais entre ce qu'on a dit et ce qu'on a fait, il y a eu une différence", n'a pu que constater Jimmy Briand. 
    Quant à Montpellier (2-0), après la coupure internationale, le courant a manqué. Il y a eu un défaut de combativité, d'impact dans les duels, de mouvements. Benoît Costil, qui a plaidé coupable pour l'ouverture du score de Gaëtan Laborde, a constaté
les dégâts. 
    Sans lui non plus apporter d'explication. "Montpellier était un match important pour voir ce qu'on était capable de faire à l'extérieur devant une équipe classée devant nous". 
    L'autre rendez-vous du genre sera donc le déplacement sur les bords de la Neva, face à un club 2e de la poule C. 
    Attaché aux bases défensives depuis son premier passage en Gironde (2005-2007), Ricardo a su redresser la situation comptable en L1, passant de la 19e à la 8e place. Son objectif aujourd'hui est de donner une identité de jeu à l'extérieur. Par les mots, par les actes, mais surtout rapidement s'il veut encore durer sur les deux tableaux cet automne. 
  
    
    
 
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