Tous les rassemblements non-déclarés sont interdits ce dimanche soir dans la capitale girondine. Et des drones équipés de caméras survoleront la ville où plusieurs arrêtés ont été pris par le préfet de Gironde.
"Afin de garantir le bon déroulement de la soirée électorale et de prévenir les risques éventuels de
troubles à l’ordre public au vu des résultats des élections législatives en Gironde quelqu’il soit", le préfet
de Gironde Étienne Guyot a décidé de prendre plusieurs mesures.
• un arrêté interdisant l’achat, la vente, la cession, l’utilisation, le port et le transport des artifices
de divertissement et articles pyrotechniques, ainsi que le transport et la détention sur l’espace
public de carburant, d’acides et de tous produits inflammables ou chimiques du dimanche 7
juillet 2024 à 17h00 au lundi 8 juillet 2024 à 10h00 ;
• un arrêté interdisant tous rassemblements revendicatifs non-déclarés dans le centre-ville de
Bordeaux du dimanche 7 juillet 2024 à 18h00 au lundi 8 juillet 2024 à 6h00 ;
• un arrêté autorisant les services de la direction interdépartementale de la police nationale de la
Gironde à recourir à des drones équipés de caméra dans le centre-ville de Bordeaux du
dimanche 7 juillet 2024 à 17h00 jusqu’au mardi 9 juillet 2024 à 03h00.
Les forces de sécurité intérieure seront fortement mobilisées pour préserver la sécurité des personnes
et des biens.
#Legislatives2024 | Afin de garantir le bon déroulement de la soirée électorale et de prévenir les risques éventuels de troubles à l’ordre public, le préfet Étienne GUYOT, a pris plusieurs arrêtés (artifices, rassemblements, drones).
— Préfet Nouvelle-Aquitaine et Gironde (@PrefAquitaine33) July 5, 2024
➕ détails : https://t.co/2Ts6KXWDd3 pic.twitter.com/6FfiWtOB0I
"Ces mesures font notamment suite aux débordements qui ont été commis dans le centre-ville de
Bordeaux à l’issue des résultats du premier tour des élections législatives le 30 juin dernier (incendies de poubelles, barricades montées sur la chaussée, jets de projectiles sur les forces de l’ordre)", indique la préfecture.
Les mêmes mesures avaient été prises les 13 et 27 juin derniers.