La deuxième édition du "Mois sans tabac" débute ce mercredi 1er novembre. L'an dernier, 18 000 Aquitains avaient tenté de relever le défi de ne plus fumer pendant 30 jours. Ils devraient être encore plus nombreux cette année et pour les accompagner, les professionnels de santé se mobilisent.
Ce mercredi 1er novembre, c'est le top départ de la 2e édition du Mois sans tabac. Cette initiative vise à inciter les fumeurs à se sevrer en les accompagnant dans leur démarche.
Car chaque année, le tabac est responsable de 79 000 décès en France. Et selon la Ligue contre le cancer, 6 fumeurs sur 10 seraient prêts à arrêter la cigarette, mais ne seraient que 400 000 à sauter le pas.
Arrêter de fumer, une démarche difficile, éprouvante, qui nécessite un accompagnement. C'est l'avis de l'ancienne ministre et cancérologue Michèle Delaunay :
Je voudrais dire un mot à ceux qui essaient d'arrêter : il ne faut pas qu'ils aient honte. Rien n'est plus difficile qu'arrêter de fumer. Il faut qu'ils se fassent aider, que les familles les entourent.
► Pour évoquer cette question, l'ancienne députée et cancérologue Michèle Delaunay était l'invitée du 19/20 de France 3 Aquitaine. Écoutez son intervention :
L'an dernier, l'opération Mois sans tabac avait été un succès. En Aquitaine, 18 000 personnes s'étaient lancées dans l'aventure.
Selon l'Agence régionale de santé, en 2016, la Nouvelle-Aquitaine avait même été "la région la plus dynamique [...] avec plus de 530 partenaires mobilisés". Cette seconde édition ne fera pas exception.
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