Nuit de violences à Bordeaux : qui sont les casseurs de ce samedi 8 décembre ?

Bordeaux n'avait pas connu de telles violences depuis 1992 (à l'époque les commerçants de la CDCA ). Samedi soir, ils étaient près de 200 à 300 "casseurs" à saccager, jeter des projectiles et vouloir en découdre avec les forces de l'ordre et même les pompiers jusqu'en fin de soirée. 

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Tant que les manifestations climat et gilets jaunes battaient leur plein, ils n'étaient pas si "visibles". C'est vers la fin du cortège, vers 15h40-16h, que les heurts ont débuté, place Pey-Berland.

Dans la confusion, des gaz lacrymogènes, certains gilets jaunes se jettent même à genoux pour inciter les plus excités à se calmer... en vain. Les casseurs sont décidés à en découdre d'abord sur la place de la mairie, puis en formant des barricades enflammées (jusqu'à 9 points dans la ville  en début de soirée), et libérant une foule d'individus hétérogènes saccageant des cibles idéologiques (agences bancaires) voire opportunistes (le magasin de téléphonie).

Qui sont ces casseurs ?

Selon les observateurs, il s'agit aussi bien de contestataires, lycéens jusqu'au-boutistes que de véritables casseurs. Des gens plutôt habitués à ces affrontements de rue, voire même politisés (ultra-droite, ultra-gauche) mais aussi des personnes de profil plus "ordinaire", gagnées par cette violence, cette banalisation du saccage dans l'impunité...
 

Ecoutez Didier Lallement, préfet de Nouvelle Aquitaine.
 
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