À l'issue du grand oral de Joe DaGrosa, Alain Juppé a annoncé que le vote autorisant la vente du club aurait bien lieu ce vendredi à Bordeaux-Métropole.
Le maire de Bordeaux et président du conseil de Bordeaux-Métropole a affirmé en conférence de presse, à l'issue d'un "grand oral" devant les élus du patron du fonds d'investissement General American Capital Partners (GACP) Joseph DaGrosa, que les garanties apportées étaient "de nature à rassurer pleinement la métropole".
Ce vote est une étape indispensable puisque les élus doivent valider le principe du transfert des obligations de M6, actuel propriétaire, au nouvel actionnaire. "Les conditions sont réunies pour laisser l'opération se dérouler", a indique Alain Juppé.
"Aucun club de football français ne gagne d'argent, mais si nous bloquons la vente, que se passera-t-il ? Moralement, nous n'avons pas le droit de conduire ce club au déclin en nous opposant à la vente du club par M6" a aussi répondu Alain Juppé, interrogé par un journaliste sur cette question.
Revoir la conférence de presse d'Alain Juppé, Joe DaGrosa et Nicolas de Tavernost :
La vente finalisée "avant la fin du mois"
Nicolas de Tavernost a assuré que la vente du club, sous réserve de l'accord des élus de Bordeaux-Métropole, sera effective d'ici la fin du mois.
"Nous laissons un club en bonne situation, avec une équipe de qualité, des recrues de qualité, et un club qui sera un excédent cette année sur le plan financier", a-t-il souligné, indiquant que le groupe M6 ne quittait pas les Girondins en raison de difficultés mais pour réaliser d'autres investissements.
Un président français
De son côté, Joe DaGrosa a annoncé que le futur président des Girondins de Bordeaux serait un Français. Des entretiens avec différents candidats ont été menés, mais la nomination n'est pas encore terminée, a indiqué le repreneur du club.
Joe DaGrosa a également indiqué que le "business plan" de leur rachat ne reposait pas sur la vente de joueurs, même si quelques départs de jeunes joueurs frustrés par un temps de jeu insuffisant n'est pas à exclure.