Il faut 1000 abonnements au titre pour survivre. L'équipe se mobilise pour gagner son pari d'ici la date de son sixième anniversaire le 31 janvier 2020.
Rue89 Bordeaux fait partie du paysage médiatique bordelais et girondin et doit fêter son sixième anniversaire le 31 janvier 2020. Mais tout n'est pas gagné car le média indépendant doit aussi trouver des financements pour survivre au-delà.
A ce jour, 460 abonnements ont été souscrits, moins de la moitié de l'objectif, mais il reste encore un mois d'où cet appel renouvelé aux lecteurs et soutiens. " Nos lecteurs sont plutôt urbains, des gens impliqués dans la vie de la cité, dans la vie associative. On a reçu beaucoup de message de soutien, ça fait du bien. " témoigne simon Barthémély, rédacteur en chef de Rue89 Bordeaux.Si nous n’avons pas 1000 abonnements avant le 31 janvier 2020, date de notre sixième anniversaire, nous allons tirer notre révérence. Notre but est que notre rédaction puisse avoir un fonctionnement optimal, qu’elle se consacre entièrement au contenu du site et qu’elle cesse de chercher des financements supplétifs.
Le titre est majoritairement financé par la publicité mais " le marché de la pub est compliqué sur le plan local " constate Simon Barthélémy. Et l'équipe de Rue89 tient à son indépendance pour garder sa ligne autour des thémes qui font sa marque de fabrique : "l'écologie, l'accueil des réfugiés, la vie de la cité, les mouvements sociaux, en gardant son objectivité. "
Espérant convaincre 540 autres lecteurs, le chiffre manquant d'ici le 31 janvier 2020, car l'équipe a bien envie de couvrir les élections municipales à Bordeaux, l'agglomération... Et bien d'autres reportages au-delà.Aujourd’hui, Rue89 Bordeaux fait un travail reconnu avec peu de moyens : ses deux fondateurs-journalistes-permanents ne sont pas suffisamment rémunérés ; sa petite équipe de pigistes n’est pas rétribuée au niveau qu’elle le mérite.
Rue89 Bordeaux
C’est riche, anglé, bien écrit, indispensable et pas cher. Faut s’abonner à @Rue89Bordeaux Sinon faudra pas venir râler. https://t.co/k0Qc1c1JHB
— Ugo Amez (@Ugo_Amez) December 19, 2019