Le 34ᵉ salon du lycéen et de l'étudiant de Bordeaux avait lieu tout le week-end et a réuni plus de 20 000 visiteurs. Après les années de restrictions dues au COVID, les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir poursuivre leurs études à l'étranger.
Dès ce mois de janvier, les futurs bacheliers sont déjà sur le qui-vive concernant leur avenir et la fameuse épreuve des choix sur la plateforme Parcoursup.
L'enjeu est donc de cerner ses souhaits professionnels pour bien s’orienter dans le choix des études et des métiers. Pour cela, le Salon du Lycéen et de l'Etudiant permet d'obtenir ce type de renseignements tout en permettant d'échanger avec des jeunes étudiants ayant eux-mêmes traversé ces étapes de choix, de tris et de décisions vers leur formation.
Le magazine L’Etudiant, l’académie de Bordeaux avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Onisep Nouvelle-Aquitaine organisent ces salons pour aider les 15-25 ans à faire le bon choix. L'occasion de rencontrer des experts de l’orientation, mais aussi les responsables des écoles et formations. Des conférences sont également organisées et il est possible de participer à un cycle de tables rondes sur les différentes filières d’études et les métiers.
Envie d'ailleurs pour étudier
Dans les allées du salon, notre équipe a rencontré quelques étudiants décidés à poursuivre leurs études autrement, en alliant expérience de vie à l'étranger et formation professionnelle. C'est possible : les universités et écoles européennes ou internationales sont de plus en plus présentes sur ces salons destinés aux étudiants.
Hugo a déjà décidé de son orientation professionnelle. Il souhaite devenir kinésithérapeute. Une formation qui existe au-delà de nos frontières. Il pense autant à l'Espagne qu'à la Belgique, des pays limitrophes. "Si je n'arrive pas à aller en France, je pense que je prendrai l'option espagnole ou belge..." Une bonne idée sans doute, mais qui doit se préparer et se mûrir pour régler toutes les démarches nécessaires.
On se bouscule aussi auprès des stands internationaux comme ici celui de l'Université de Montréal. Cela pourrait intéresser cette lycéenne, Noa, qui voudrait faire du droit ou des sciences politiques. Jonathan Castex, le responsable explique qu'il faut prendre en compte les études, mais pas seulement. "Il faut également regarder la vie et tous les services proposés par l'université, si c'est compatible avec ce que l'on veut faire. Ensuite, il y a les démarches d'immigration. Il y a tout ça à penser : construire un dossier en plus du dossier académique".
Regardez le reportage d'Elise Galand et Nicolas Pressigout.
D'autres Informations pratiques :
- Les centres d'informations et d'orientation- Académie de Bordeaux (CIO)
- ONISEP
- Infos Jeunes Bordeaux (Région Nouvelle-Aquitaine)
- Campus connectés