Sida : malgré un léger rebond en 2021, le dépistage au VIH ne retrouve pas son niveau d'avant Covid en Nouvelle-Aquitaine

La légère hausse des dépistages en 2021 (+2%) ne suffit pas à rattraper la chute vertigineuse des tests VIH pendant le covid (-14% en 2020), selon l'ARS.

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La courbe remonte doucement. Mais il faudra du temps avant de combler le retard abyssal pris en 2020, où plusieurs périodes de confinement et de restrictions ont entravé le dépistage du VIH. À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, nous faisons le point sur la situation épidémiologique en Nouvelle-Aquitaine. 

En 2021, le niveau de dépistage du sida est encore inférieur de 12% à la période d'avant Covid en Nouvelle-Aquitaine. Le nombre de tests pour 1000 habitants avait baissé de 14% en 2020, et il remonte de 2% en 2021, nous apprend l'Agence régionale de santé (ARS).

Renforcer le dépistage 

Face à ce retard pris dans les dépistages, le dispositif VIHTEST doit "simplifier et élargir le dépistage du VIH en complétant l’offre déjà existante", selon l'ARS. Généralisé progressivement sur toute la France en 2022, VIHTEST permet à chacun de se rendre en laboratoire, sans ordonnance et sans rendez-vous, et de demander un test de dépistage du VIH. 

Tout assuré social majeur peut en bénéficier : qu'il soit assuré du régime général, bénéficiaire de la protection universelle maladie ou encore de l’aide médicale d’état. 

Les hommes et les femmes concernés

D'autant que le retard pris peut avoir des conséquences dramatiques, notamment avec des dépistages tardifs. Parmi les personnes testées séropositives en 2021 en Nouvelle-Aquitaine, une sur cinq présente une infection à un stade avancé et donc ancienne, selon l'ARS. 

Contrairement aux idées reçues, l'épidémie de sida concerne tout le monde. Si les hommes sont toujours les plus nombreux parmi les nouvelles personnes diagnostiquées positive (3 cas sur 4), "la proportion de femmes est en augmentation", note l'Agence régionale de la santé de Nouvelle Aquitaine.

Enfin dans la région, les hétérosexuels sont aussi nombreux (un nouveau diagnostic sur 2) que les hommes déclarant des rapports sexuels avec d’autres hommes, toujours selon l'ARS. 

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