Street-art : Mimil, star des murs de Bordeaux

Mimil, un animal étrange investit depuis trois ans les murs de Bordeaux. Le street-artiste se sert de son personnage pour faire passer des messages au large public que sont les passants. 

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Sur les murs de Bordeaux se balade un drôle de personnage, mi-loup, mi-coyote. Cet animal au t-shirt rayé, c'est Mimil, l'œuvre du street-artiste David Selor. Murs décrépis, commerces désaffectés, ou squats sans grâce, Mimi, accompagné parfois d'un message, a pris place dans l'espace urbain bordelais

Son "papa", David Selor, explique l'origine de son nom : "Je l'ai appelé Mimil pour éviter de répondre à la question : qu'est-ce-que c'est ? un renard ? un loup ? Peu importe ce que c'est. Chacun interprète comme il le veut. L'important, c'est ce qu'il fait, pas ce qu'il est."

 




En 3 ans, l'artiste, originaire de Cognac a peint plus d'une centaine de Mimil dans la ville. Des représentations qui disparaissent, mais qui peuvent être remplacées. 

Sur le quai de Brazza, sa plus grande fresque est une oeuvre pérenne. Eric Deup, le gérant de "chicken's chicots production et commanditaire de l'oeuvre constate : 

"C'est assez amusant, car depuis les fenêtres de mon bureau je vois des gens qui s'arrêtent qui prennent des photos. Et je ne réalise pas toujours, je me dis mais qu'est ce qu'ils font ? "

Certains fans sillonnent la ville : ce sont les chasseurs de Mimil.

Pour l'artiste de rue, les réseaux sociaux sont des outils de communication incontournable pour se connecter à son public.  Une fresque avec écrit "On s'envoie en l'air mais l'amour ne tombe pas du ciel"  a suscité un énorme engouement sur les réseaux. 

 




David Selor tente d'expliquer ce succès : "Certainement car le sujet parle d'amour et que c'est un sujet universel. Tout le monde se retrouve dedans. Elle est aussi bien située, juste en dehors de la gare." 

Pour s'éloigner des murs où Mimil est figé, il existe aussi sur des toiles. Présentées à Darwin, le temps d'une exposition

Peintre et street-artiste dans l'âme, les murs sont pour Selor son moyen d'expression privilégié. 


"Les murs offrent une visibilité énorme, l'art a toujours été un peu élitiste un peu dans les galeries. Être dans la rue permet de toucher une couche de population vraiment très large et très populaire", conclut-il.  
 
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