UBB-La Rochelle : L'union Bordeaux-Bègles "va passer un bon Noël" en accédant à la première place du Top 14

L'Union Bordeaux-Bègles, gênée par une équipe rochelaise accrocheuse, a fini par l'emporter sur la fin (20-15) pour prendre la tête du Top 14 pour la première fois de son histoire dimanche au Matmut Atlantique à l'occasion de la 11e journée.

Peni Ravai a surgi tout en puissance pour libérer les siens et faire pencher ce derby de l'Atlantique dans le camp girondin. Il restait huit minutes et les hommes de Christophe Urios, dominateurs mais improductifs, ont pu décrisper leurs mâchoires.

Grâce à ce succès, les Bordelais s'emparent de la place de leader au détriment de Lyon, battu samedi à Castres (29-12). Un trône qu'ils défendront chèrement dans une semaine à Pau.
 

 
"Ce sont des moments qu'il faut savourer, a déclaré heureux le président LaurentMarti. Il ne faut pas faire les bêcheurs. L'UBB est une équipe plus solide qu'avant, plus constante, dont on se dit qu'elle va pouvoir durer plus longtemps dans la course au Top 6", son objectif.

C'était inévitable au vu des états de forme des deux équipes: Bordeaux n'a plus perdu depuis mi-octobre et enchaîne un 7e match sans défaite, Top 14 et Challenge européen confondus.


"On s'est jeté des ballons sur la tête"


Si performants cette saison au stade Chaban-Delmas, leur première délocalisation a mis du temps à se décanter. La faute à "beaucoup d'impatience, d'imprécision", selon Christophe Urios mais aussi et surtout à des Rochelais qui n'avaient jusque-là ramené qu'un bonus défensif de Bayonne en cinq déplacements mais requinqués par leur dernière sortie européenne victorieuse à Glasgow.

Toujours derrière au score, les hommes de Jono Gibbes ont fait douter une UBB qui avait réussi son entame (12-0 en 30 minutes, quatre pénalités de Matthieu Jalibert) avant de perdre le fil. "On était un peu excité par l'engouement et on s'est jeté
des ballons sur la tête"
, imageait le demi de mêlée Maxime Lucu.

La volonté de jeu était clairement bordelaise mais en raison des conditions climatiques difficiles, le rendu a été très aléatoire, comme sa touche, guère brillante qui ne leur a pas permis de développer leur jeu.
              
Le Stade Rochelais s'est accroché, sentant le gros coup, mais a fini par céder devant la puissance du banc girondin et de "Ravai qui amène tellement à l'équipe quand il est impact player", dixit Christophe Urios, venu récompenser l'abnégation et un gros travail de sape des siens près de la ligne (72e). Cette semaine, Christophe Urios avait déclaré "être venu à Bordeaux pour être champion de France. Pour ça il y a une étape importante qui est de rentrer dans le Top 6. Et pour ça il faut regagner le coeur de nos supporteurs. C'est aussi simple que ça".

Avec 38.000 spectateurs, remerciés de leur présence par un feu d'artifice, et une place de leader, ses joueurs ont réussi une partie du pari. "Et moi, je vais passer un très bon Noël", a-t-il souri.

 
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