Viol en réunion à Mérignac : l'enquête se poursuit pour 3 rugbymen grenoblois

Une information judiciaire pour viol en réunion a été ouverte à l'encontre de trois des cinq joueurs de rugby du FC Grenoble, soupçonnés de viol en réunion dans la nuit du 11 ou 12 mars à Mérignac et réentendus ce mardi, à Bordeaux. 

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Cinq joueurs de rugby du FC Grenoble avaient été entendus fin mars à Grenoble. Ce mardi matin, c'est à Bordeaux qu'ils ont été, de nouveau entendus et placés en garde à vue. 

A l'issue de leurs auditions, le parquet a décidé de poursuivre l'enquête pour trois d'entre eux : l'irlandais Denis Coulson, le néo-zélandais Rory Grice et le français Loïc Jammes. Les joueurs ont été présentés à un magistrat instructeur et pourraient être placés sous contrôle judiciaire. 

"Le parquet estime, en effet, qu'il existe à leur encontre des indices graves ou concordants qui rendent vraisemblable leur participation, comme auteur ou complice" du viol en réunion commis dans la nuit du 11 mars et 12 mars dernier. 

Une jeune femme de 21 ans avait porté plainte le lendemain, à Bordeaux. Elle dénonçait des faits de viol contre des joueurs grenoblois, qu'elle avait rencontrés en discothèque à Mérignac après leur défaite (14-46) contre l'Union Bordeaux-Bègles

Une enquête, initialement de flagrance puis préliminaire, pour viol aggravé par le fait de réunion, avait été déclenchée. 

Six joueurs du FCG, dont cinq reconvoqués ce mardi, avaient initialement été entendus en garde à vue le 22 mars à Grenoble. Trois d'entre eux étaient sortis libres et sans charge le soir-même, les trois autres le lendemain. Le parquet de Bordeaux avait précisé que l'enquête se poursuivait dans le but de recueillir des éléments complémentaires.

Plusieurs avocats avaient évoqué la "sérénité" de leur client, ou souligné le caractère "consentant" des protagonistes des faits.

Le club de Grenoble a souligné son respect de la présomption d'innocence des joueurs. Il les avait toutefois mis a pied à titre conservatoire à l'annonce de leur convocation par la police, avant de les réintégrer une douzaine de jours plus tard.

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