Fondée en mars 2022, la start-up bordelaise s’est fixée comme objectif de redonner du pouvoir d’achat aux salariés en les convertissant à la mobilité douce.
Fondée en mars 2022, la start-up bordelaise s’est fixée comme objectif de redonner du pouvoir d’achat aux salariés en les convertissant à la mobilité douce.
82 % des trajets entre le domicile et le lieu de travail de moins de 10 kilomètres se font encore en voiture.
Viraj gère des flottes de vélos électriques pour le compte de sociétés. Les salariés qui les adoptent vont gagner en pouvoir d’achat. Des économies qui peuvent atteindre jusqu’à 200 euros pour un salarié qui habite à 10 kilomètres de son lieu de travail. L’offre fonctionne par abonnement : la location est facturée 60 euros par mois dont 20 euros à la charge du salarié.
Viraj offre la possibilité aux entreprises de tester gratuitement pendant un mois son service de vélos électriques clé en main. Elle propose également un programme d’accompagnement incluant des ateliers d’une heure pour tester les VAE ( vélo à assistance électrique) sur un parcours, ainsi qu’une maintenance 2 fois par an pour assurer l’entretien des pneus et des freins.
Depuis septembre, une appli permet de suivre les économies de CO2 réalisées. Le VAE est 100 fois moins polluant qu’une voiture thermique. Grâce à l’appli, vous connaitrez aussi le nombre de calories brûlées et vous trouverez des conseils sur les itinéraires.
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Quel est le concept de Viraj ?
Notre mission est de convertir le plus grand nombre de salariés au vélo sur les trajets domicile-travail et les déplacements quotidiens. Pour cela, nous proposons aux entreprises un service de vélos électriques clé en main destiné aux salariés. Notre service comprend : La location d'un vélo électriques assemblé en Vendée 100% équipé, une assurance vol et casse, la maintenance sur le lieu de travail et un service d'assistance en cas de pépin. L'entreprise bénéficie d'avantages fiscaux en mettant en place le dispositif et le salarié peut utiliser son vélo aussi bien pour ses trajets domicile-travail, mais aussi pour ses trajets personnels. Grâce à la participation du salariée (une vingtaine d'euros / mois) et aux avantages fiscaux, le coût pour l'employeur est du même ordre que le remboursement des transports en commun.
Comment vous y prenez-vous pour convaincre les personnes qui ne circulent pas encore à vélo ?
Nous ciblons, en effet, les personnes qui ne viennent pas à vélo à leur travail et qui n'auraient pas forcément fait la démarche si leur employeur ne leur avait pas mis en place notre service. D'abord, notre service est 100% clé en main, le vélo est livré au pied du bureau totalement équipé, avec casque, sacoche, antivol. Le salarié n'a pas à se soucier de la maintenance du vélo, et peut laisser son vélo stationner en toute tranquillité grâce à notre assurance. Nous organisons des animations en entreprises pour faire connaître la mobilité douce aux salariés (atelier de sensibilisation, test de vélo électrique). Enfin, nous proposons au salarié de tester un mois notre vélo électrique. Quand les salariés essayent, ils sont tout de suite conquis par ce nouveau mode de déplacement. La période d'un mois est idéale car le salarié a le temps de tester dans différentes situations (différentes météo, rythme télétravail / bureau...). 96% de nos utilisateurs qui essayent notre service l'adoptent sur la durée !
Vos ambitions pour ces prochains mois, quelles sont elles ?
Après le succès de notre lancement dans la métropole bordelaise, nous souhaitons déployer notre service dans d'autres nouvelles villes en France. L'objectif est de convaincre 20 000 salariés d'ici 3 ans.
Nous allons également proposer des nouveaux services digitaux pour accompagner au mieux le salarié dans ce changement d'habitude.
Pour arriver à cela, nous allons rechercher des fonds cet hiver et recruter de nouveaux profils.
Mathieu Rault a de nombreux arguments pour inciter les gens à circuler en vélo
Record battu à Bordeaux qui a connu la plus forte fréquentation de déplacements en vélo au mois de septembre