La situation s'est aggravée depuis l'apparition des premières fissures en 2015. Avec une sécheresse de plus cet été, les murs menacent de s'effondrer par endroit. Fatalistes, les propriétaires ont épuisé tous les recours devant la justice pour obtenir l'état de catastrophe naturelle...
Dans ce petite village de Gironde, deux maisons souffrent des sécheresses à répétition.
En 2015, les premières fissures apparaissent chez un couple de retraités installé depuis 40 ans dans leur maison à Cudos, ainsi qu'au domicile d'un couple de quinquagénaire qui a acheté en 2012 dans le village.
"Injustice" et impasse juridique
Depuis l'apparition de fissures, les propriétaires,et la mairie de Cudos, se battent pour obtenir l'état de catastrophe naturelle qui a été reconnue pour la commue voisine Bazas.
Nos maison se situent à 200 mètres à peine de l'autre commune, pourquoi Bazas et pas Cudos ?
enrage un des propriétaire qui vit la situation comme "une injustice".
Entre temps, le couple de retraité a renoncé et ne peut pas entreprendre de travaux. Quant au couple de quinquagénaire, Monsieur et Madame Deplanck ont essayé d'obtenir gain de cause devant la justice. En vain.
En avril dernier, le tribunal administratif de Bordeaux les a débouté...
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Cudos n'est pas en zone de catastrophe naturelle selon la nouvelle méthode d'évaluation
Par un arrêt du 16 mars 2018, le Conseil d’État a confirmé l’utilisation de « méthodologies et de paramètres scientifiques » pour appuyer la prononciation de l’état de catastrophe naturelle.
Cette méthode prévoit de prendre en compte : la géologie du terrain donnée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
et d'autre part, l'hygométrie et la température, données par Météo-France.
Malgré les dégâts très visibles et importants sur les deux maisons, la commune de Cudos ne remplit pas les critères pour être classée en zone de catastrophe naturelle...
► Voir le reportage de France 3 Aquitaine