"C’est un désastre !" : la récolte du mimosa est catastrophique sur la Côte d'Azur

Cette année, la récolte du mimosa est très mauvaise. En retard ou absentes, les petites fleurs jaunes qui jaunissent les bouquets ont subi la chaleur et la pluie de l’automne.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"En 100 ans, on n'avait jamais entendu parler d’une récolte pareille ! Mon père n’a jamais vu ça, c’est un désastre", déplore Benoît Augier, mimosiste à Tanneron (Var). "On a 80% de pertes sur la première variété, la Mirandole, qui fleurit début décembre, sur la deuxième, c’est 100%. En plus, le vent de ces derniers jours a fracassé le peu de fleurs que l’on avait."

La faute à un automne trop chaud et trop pluvieux. "En octobre, il a fait très chaud et on a eu beaucoup de pluie, alors les branches ont poussé et la fleur est tombée", explique-t-il. La petite boule jaune se forme dès le mois de juin, avant de fleurir entre la fin décembre et la fin février. Sur cette longue période, elle doit affronter les aléas climatiques.

Un automne trop doux

À Pégomas (Alpes-Maritimes), Fabien Reynaud constate le même phénomène. "Comme il a beaucoup plu en septembre et en octobre avec des températures douces, le mimosa s’est remis en végétation et a abandonné une partie des fleurs qui sont tombées."

Mais pour lui, c’est l’inverse, la première variété, précoce, n’a pas été récoltée car trop peu de fleurs. La deuxième, la Gaulois, a elle commencé à être coupée le 31 décembre. "C’est très mal parti", explique-t-il. Il s’attend à une récolte divisée par deux.

L’exploitant espère pouvoir récolter sur ses trois hectares jusqu’au 20 février et, dans l’idéal, jusqu'à la fête des grands-mères, le 2 mars.

À lire aussi : Emblème de la Côte d'Azur, le mimosa est une plante très envahissante et inflammable

Les deux agriculteurs sont maintenant tournés vers 2026, Benoît Augier espère une bonne récolte, "sinon ça va être très compliqué", déplore-t-il. Pour l'heure, il est encore tôt pour chiffrer les pertes économiques de son exploitation.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information