Le combat de Valérie Murat contre les pesticides meurtriers sur France 5 ce mardi

France 5 diffuse ce mardi à 20h45 le documentaire "pesticides, le poison de la terre", tourné en Gironde et en Charente où les produits phytosanitaires sont largement répandus. Valérie Murat, qui se bat pour dénoncer ce scandale sanitaire depuis la mort de son père en 2011, est le fil rouge du mag. 

La réalisatrice, Aude Rouaux, a mené l'enquête auprès des populations vivant à proximité immédiate de vignes et de terres agricoles. Interpellée par le nombre anormalement élevé de cancers et de leucémies répertoriés dans ces zones, en Gironde et en Charente notamment.

Elle a voulu

"donner la parole aux familles qui dénoncent le silence des autorités sur un sujet qui demeure encore en 2016 un tabou". 

Dans cette enquête, l'histoire de James-Bernard murat est le fil rouge. Ce viticulteur de Pujols est décédé d'un cancer du poumon en décembre 2012.

De 1958 à 2000, il a aspergé ses vignes d'arsénite de sodium,  (seule substance incriminée dans les procédures judiciaires engagées ). Des produits qui furent retirés du marché en novembre 2001.
Monsieur Murat a toujlours respecté les précautions d'usage et s'est toujours protégé.

Sa maladie a été officiellement reconnue comme maladie professionnelle mais sa fille, Valérie, et sa femme n'ont pas voulu en rester là.

Elles se battent avec acharnement depuis quatre ans pour faire reconnaître la responsabilité de l'Etat dans ce nouveau scandale sanitaire et des firmes qui ont mis ces produits sur le marché .

Une première plainte pour homicide involontaire a été classée sans suite mais une nouvelle procédure va être lancée. Valérie Murat compte déposer plainte pour qu'une information judiciaire soit ouverte.

Regardez le teaser de l'émission : 








Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité