Encore une fois, la première audience au Civil pour Valérie Murat cet après-midi au tribunal de grande instance de Bordeaux a été reportée sine die.
Cette procédure l’oppose à la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions qui devait se prononcer sur le statut de victime de son père, viticulteur décédé.
Rappelons que celui-ci James Murat, vigneron dans l’Entre-deux-Mers, a succombé fin 2012 à un cancer pulmonaire. Son origine a été diagnostiquée comme professionnelle, conséquence liée à son exposition à l’arsénite de sodium durant 42 années d’activité. Sa fille, Valérie Murat, est devenue l’opposante la plus médiatique contre l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.
Elle bataille sur deux fronts judiciaires, l’un est civil, à Bordeaux, l’autre est pénal, à Paris. Ainsi en avril dernier, elle a déposé une plainte contre X au tribunal de grande instance de Paris. C’est la première en France pour un homicide involontaire causé par une exposition viticole aux produits phytosanitaires.