Plus de 800.000 enseignants rentrent lundi, un jour avant leurs 12 millions d'élèves. En Aquitaine ils sont 39 296 enseignants selon les chiffres de l'académie...
Une rentrée 2013 marquée par le changement des rythmes scolaires avec le passage à la semaine de 4 jours et demi. 30 % des communes de l'Académie de Bordeaux sont concernées, comme à l'école Louis Pasteur à Floirac en Gironde.
Le reportage de Karim JBali et Dominique Mazères
Les profs, de la maternelle au lycée, vont découvrir leurs emplois du temps, leurs nouveaux collègues et les principales consignes. Dans le primaire, ils étrenneront les nouveaux rythmes scolaires dans 17% des communes accueillant 22% des élèves du public, tandis que les autres écoles y passeront l'an prochain.
Exemple dans les Landes où trois quarts des écoles changent de rythmes. Regardez le reportage de Ludivine Tachon et Jean-Yves Pautrat à l'école Mazerolles.
Les nouveaux profs ont déjà été accueillis dans leur académie avant de prendre leurs fonctions en classe. Il y a ceux qui ont réussi le premier concours des professeurs 2013 et qui enseigneront d'abord sous statut de fonctionnaires stagiaires, et ceux qui ont réussi les écrits du deuxième concours exceptionnel, et qui en attendant de passer les oraux, enseigneront comme contractuels à tiers temps payé mi-temps, tout en se formant dans les nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé).
avait souligné M. Ayrault le 22 août. Elle "ne doit pas être seulement réussie sur le plan technique. Nous voulons" qu'elle "marque clairement notre ambition politique et notre détermination à changer l'école", avait-t-il ajouté, soulignant "un effort considérable dans le contexte budgétaire" actuel.Cette rentrée 2013 sera la première dont mon gouvernement assumera l'entière responsabilité"
Parmi les 60.000 postes promis par François Hollande sur le quinquennat (dont 54.000 pour l'éducation), près de 8.200 arrivent à cette rentrée (enseignants du public, du privé et autres personnels). Ils sont très attendus par les personnels mais également de parents qui s'étaient plaints l'an dernier de classes sans professeurs ou sans remplaçants.
"Cela permet d'avoir une rentre apaisée", de rouvrir des classes, de "mieux assurer les remplacements", de "changer les pédagogies" avec la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans et le nouveau dispositif du "plus de maîtres que de classes", a estimé M. Peillon.
Toutefois, la visibilité des nouveaux postes sera réduite par la hausse des effectifs: primaire et secondaire devront absorber 60.000 élèves supplémentaires.