Ce samedi 1er juillet, en marge de l'inauguration de la ligne à grande vitesse, des manifestations ont eu lieu à Pompéjac, dans le Sud-Gironde et même à Bordeaux, où des élus périgourdins sont venus protester.
Ils se tenaient tous dans le hall de la gare Saint-Jean, en pleine inauguration de LGV. Une soixantaine d'élus venus de Dordogne défendaient la survie de la ligne TER Bergerac-Sarlat.
Défendre les lignes intérieures
En effet, la SNCF demande aux collectivités 91 millions d'euros pour rénover cette ligne intérieure. Au départ, le groupe ferroviaire avait présenté le chiffre de 45 millions d'euros, plus abordable pour elles.Difficile voire impossible de financer ce projet: les élus sont donc descendus à la gare de Bordeaux pour pouvoir discuter avec la ministre des transports présente, Élisabeth Borne. Pari réussi, elle a accepté d'échanger pendant quelques minutes avec eux.
Ces politiques périgourdins, inquiets, souhaitent avant tout que l'État s'occupe des liaisons intérieures avant de financer de nouveaux grands projets, comme le décrit Daniel Garrigue, maire de Bergerac :
Trop cher, pas écologique
D'autres voix se sont élevées ce samedi, à Pompéjac cette fois. Une centaine d'anti-LGV étaient présents lors d'une grande "manifestade".Tous, appelés par la Coordination Vigilance LGV, s'opposent aux futures ligne à grande vitesse qui pourraient voir le jour à l'avenir : Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.
Considérés comme trop chers et peu écologiques, ces deux projets pourraient creuser un peu plus le déficit de la SNCF d'après eux. Leur solution : proposer plutôt un aménagement des voies existantes.