Sa société a dû retirer 8 de ses produits du marché et fermer ses ateliers de production de pâtés et rillettes sur arrêté préfectoral. "Les analyses sont correctes, il n'y a pas de listéria" affirme t-il, dénonçant une oeuvre de destruction de son entreprise.
"On a eu de mauvaises analyses effectivement sur un produit qui n'a pas été commercialisé en France qui est la rillette. Il est parti une terrine de deux kilos à Hong-kong, c'est tout. Depuis, toutes nos analyses sont correctes, il n'y a pas de listéria" nous affirme Arnaud Chedhomme, le PDG de la Charcuterie Bordelaise.
"Aujourd'hui, je ne comprends pas, hormis vouloir détruire soit un homme, soit une entreprise, y a pas 50 solutions" ajoute t-il, désespéré, alors qu'il avait réussi à décrocher de nouveaux partenaires et de nouveaux marchés après une précédente crise liée, l'an dernier, à la listéria.
Le problème viendrait d'imprécisions dans la chaîne de fabrication sur les durées et les niveaux de températures.
"C'est un ensemble de petites choses qui, mises bout à bout, ne me donnent plus confiance. Je constate qu'il y a un ensemble de mauvaises façons de travailler qui ne me permettent pas de garantir que ces produits sont sains" explique pour sa part Jean-Charles Quintard, le directeur départemental de la protection des populations.
Regardez le reportage d'Elise Galand et Didier Bonnet :