Le premier ministre avait fait plusieurs annonces concernant la construction de près de 32 maisons d'arrêt. Mais sans citer pour autant l'établissement de Gradignan. La précision vient d’être rapportée par des sources convergentes. Gradignan fera partie de cet ensemble de construction.
Colette Capdevielle, députée PS des Pyrénées-Atlantiques, membre à l’Assemblée Nationale du groupe d’études : prisons et conditions carcérales, et Alain Pompigne, directeur interrégional des services pénitentiaires de Bordeaux, invités de l’émission Dimanche en politique, difusée sur France 3 Aquitaine, le 16 octobre à 11H30, l’ont bel et bien confirmé.Cette nouvelle précision ne sera que la énième annonce de restructuration concernant cet établissement. Rappelons qu'un projet de démolition-reconstruction avait déjà été décidé sous le quinquennat Sarkozy, avant d'être finalement renvoyé aux Calendes grecques pour raisons budgétaires.
Ensuite c’est la garde des Sceaux Taubira qui avait assuré que cette prison de Gradignan sera bien reconstruite et agrandie. Le "contexte budgétaire contraint" avait ensuite remisé le dossier jusqu’à des jours plus cléments.
L'établissement pénitenciaire a été mis en service en 1967 et comprend une maison d'arrêt, un centre de semi-liberté, un centre pour peines aménagées et un quartier pour mineurs. Le personnel manifeste déjà depuis plusieurs années sur les conditions de travail, dénonçant des locaux vétustes et une importante surpopulation carcérale, prés de 188,20%.