Après Ana et Carmen, les dunes du littoral aquitain ont reculé de plusieurs mèters sous l'assaut des vagues et du vent. Elles sont surveillées par les agents de l'ONF et de l'Observatoire des côtes aquitaine, l'OCA.
Sur presque 300 mètres de long, l'assaut répété des vagues a emporté le sable. La plage du Petit-Nice, comme toutes les autres en Gironde, est sous-haute surveillance. Régulièrement, un technicien de l'Office National des Forêts effectue des relevés, muni d'un GPS et d'un appareil photo.
"Là, on voit que ça a tapé. La dune s'effondre progressivement, à chaque fois que les vagues viennent grignoter le pied de dune", explique Cédric Bouchet.
La succession des deux tempêtes Ana et Carmen au mois de décembre a fait reculer la dune de 5 mètres. Cela reste peu, au regard des 25 mètres perdus en 2013, mais le phénomène d'érosion se poursuit.
Toutes les données collectées sur le terrain par les techniciens et les capteurs sont ensuite analysées par le bureau de recherche géologique et minière, qui dépend de l'OCA.
D'après les scientifiques, le recul du trait de côte, la limite maximum terre-océan, pourrait atteindre les 50 mètres en 2050.