La hausse des prix dans les supermarchés doit profiter aux agriculteurs

Le rapporteur de la loi Agriculture Alimentation, Jean-Baptiste Moreau, député LREM de la Creuse, explique que des contrôles auront lieu sur les marges de la grande distribution et les prix payés aux producteurs.

Tous les consommateurs ont pu le constater : depuis le 1er février, le prix de certains produits de consommation courante (café, pâte à tartiner, fromages, biscuits, sodas...) a augmenté dans les grandes surfaces.
C'est l'application de la loi Agriculture Alimentation, qui a pour objectif de mieux rémunérer les agriculteurs.

Mais en plein mouvement des Gilets jaunes et de défense du pouvoir d'achat, cette mesure passe mal auprès de certains consommateurs.
D'autant plus qu'elle est peu lisible, car elle parie sur l'augmentation des marges de la grande distribution sur ces produits d'appel pour inverser la tendance sur tous les produits agricoles. Un pari auquel les associations de consommateurs, comme l'UFC Que Choisir, ont du mal à croire.
 


Invité de notre 19/20 ce samedi 2 février, Jean-Baptiste Moreau, rapporteur de la loi et député de la Creuse, a apporté quelques éclairages pédagogiques.

Le rehaussement du seuil de vente à perte (marge d'au moins 10% sur les produits d'appel) doit permettre de réduire les marges pratiquées par la grande distribution sur les produits agricoles (viande, lait, oeufs etc...), qui atteignent dans certains cas 30 à 50%, et détruisent de l'emploi.

Ce volet de la loi Agriculture Alimentation est à l'essai sur deux ans.
La surcharge financière pour le consommateur est estimée à 3,20 euros par ménage et par mois.

L'Observatoire des prix et des marges sera chargé d'effectuer tous les ans un bilan, pour étudier les marges de la grande distribution et les prix payés aux agriculteurs.
 

 

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