C'est aujourd'hui lundi 25 septembre 2017 que les chauffeurs routiers, à l'appel de la CGT et de FO, ont choisi d'entamer leur mouvement contre la réforme du code du travail. Au programme blocages des routes mais également des dépots de carburants.
Ce matin à Limoges pas de files d'attente interminables devant les stations-service, pas de mouvement de panique donc face à une potentielle pénurie.
Cependant dans Limoges et sa permière couronne le gasoil semble déjà de faire rare, plusieurs stations étaient en rupture ce matin.
Opposés à la réforme du travail, les chauffeurs dénoncent la possibilité de "faciliter" les licenciements économiques, "l'affaiblissement" des
représentants du personnel ou encore le plafonnement des indemnités prud'homales. Les ordonnances "portent atteinte à nos primes d'ancienneté, qui représentent 6% de nos salaires, environ 120 euros", a expliqué Stanislas Baugé (CGT). Il relève aussi que "dans beaucoup d'entreprises, les heures supplémentaires ne sont pas payées mais compensées par une prime qui pourrait disparaître".
Au plan national les syndicats annoçaient la semaine dernière un mouvement très suivi à partir de ce lundi 25 septembre 2017, dès 5 heures ce matin des blocages et des opérations escargot ont commencé dans les environs de Bordeaux, Caen, La Rochelle, Toulouse, Marseille ou encore Lyon.
Dès hier les stations parisiennes ont été prises d'assault. Rien de tel en Limousin.