La flambée des prix des matières premières et de l'énergie a un impact direct sur les chocolats de Pâques. Mais la clientèle semble vouloir rester fidèle à la tradition, coûte que coûte.
Derniers préparatifs avant Pâques pour Fabrice Faure, chocolatier à Saint-Junien, en Haute-Vienne.
Pour obtenir un bon chocolat, tout est dans le détail. Quelle qu'en soit la forme, au-delà de sa composition, la matière doit être travaillée à une température bien précise. "Là, on est sur du chocolat noir, on est à 30.5°C de température finale pour avoir un chocolat bien brillant au visuel et bien craquant à la dégustation."
Cette année, la tradition, bien que perpétuée, pourrait avoir un goût amer. Si dans ce magasin les étiquettes restent pour le moment inchangées, l'augmentation du prix des matières premières risque de changer la donne. "Il y a peut-être une demande plus importante au niveau des matières premières, mais je pense que l'augmentation des transports, avec le prix de l'essence, ça va se répercuter quelque part.", admet Fabrice Faure.
Faire le plein de chocolats de Pâques, oui. Mais à quel prix ?
Chaque année, pour Pâques, les Français consomment une tonne de chocolat, pour un budget moyen de 20 euros par foyer.
Dans les vitrines de cette chocolaterie haut-viennoise de renom, on retrouve les traditionnels œufs de Pâques, des poissons, des poules, des girafes ou encore des oursons. Les clients viennent ici pour l'originalité de ces formes, mais également pour la qualité du produit. "Je n'irai pas acheter dans les grandes surfaces pour mes petits-enfants. Le prix n'est pas le même certes, mais le jour de Pâques, je veux qu'ils aient de la qualité", confie une cliente.
De la qualité au profit du plaisir, "c'est important pour les enfants et pour les grands aussi".