L'institutrice de Feytiat, poursuivie pour "violence et coups sur des mineurs de moins de 15 ans" sur 22 enfants âgés de 3 ans a été condamnée en appel ce 27 mai 2016 à 12 mois de prison avec sursis et 5 ans d'interdiction d'exercer par le tribunal de Limoges.
Le 15 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Limoges a relaxé l'ancienne directrice de l'école maternelle de Feytiat. Le procureur de la République a fait appel de la décision, et le 30 mars, l'institutrice a été à nouveau jugée. Le parquet a alors requis 18 mois de prison avec sursis, et l'interdiction de travailler avec des enfants. L'arrêt rendu ce vendredi 27 mai va donc en deça des réquisitions.
L'institutrice était jugée pour "violence et coups sur mineurs de moins de 15 ans n'ayant pas entrainé d'incapacité", des violences physiques et psychologiques, commises sur 22 enfants de 3 ans, entre 2011 et 2015, alors qu'elle enseignait en petite section de maternelle.
Lors du procès en appel, un témoin a déclaré "elle jetait les enfants dans le couloir, hurlait sur eux tout le temps, leur tirait les cheveux, c'était choquant". Pour sa défense, l'ancienne directrice de 49 ans a plaidé le complot.
Son avocat nous indique qu'elle n'exclut pas un pourvoi en cassation.
Réaction de Philippe Clerc, l'avocat de parents d'élève :