L'ancienne directrice de l'école maternelle de Feytiat devant le tribunal de Grande Instance de Limoges

24 parents se sont portés parties civiles. Ils reprochent à l'enseignante des violences répétées sur plusieurs enfants de l'école. Le Procureur de la République a requis une peine d'un an de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer une activité en contact avec des mineurs pendant trois ans.

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L'ancienne directrice de l’école maternelle de Feytiat était accusée de violences par personne ayant autorité sur des enfants de petite section de maternelle. 24 parents se sont portés parties civiles dans ce procès qui s'est déroulé ce mardi 1er décembre. 

La justice soupçonne que l’enseignante a fait preuve d’une autorité forte sur les enfants, à travers des cris, des brimades, voire des gestes violents. Des coups ont été évoqués, des gifles également. C’est une employée de l’école qui va faire un premier signalement de ces agissements auprès de la mairie de Feytiat. Nous sommes en février 2015. Une enquête administrative va alors être ouverte et depuis, l'enseignante était en arrêt maladie. 

L'affaire éclate véritablement en juin 2015 à la suite de plus d'une dizaine de plaintes déposées par des parents d'élèves. Leurs enfants auraient subi des brimades et des humiliations. Enfants enfermés dans le "placard à sorcières", pincements, tirages de cheveux, tels sont les témoignages recueillis alors. La directrice, qui avait en charge la classe des moins de 4 ans, avait été placée en garde à vue le 23 juin 2015, puis placée sous contrôle judiciaire. Certains enfants sont, depuis cette affaire, suivi par des pédopsychiatres. 

Lors de cette matinée de procès, le tribunal a entendu l'ancienne directrice d'école : Sur les faits qui lui sont reprochés, l'ancienne directrice a opposé le déni ou en a minimisé la portée. Cette dernière a tenu un discours très rationnel de savoir-faire pédagogique. 

Compte rendu de l'audience ci-dessous : 

Intervenants : Maître Philippe Clerc, avocat de l'une des parties civiles et Muriel Comte, porte-parole du collectif des parents d'élèves école maternelle de Feytiat

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