Les députés britanniques ont approuvé l'accord post-Brexit conclu entre Londres et l'Union Européenne. Pour les Anglais du Limousin, dont certains sont installés définitivement chez nous, l'inquiétude monte sur les conséquences concrètes que cette rupture historique va impliquer.
Jessica Martin est anglaise, et elle vit en Haute-Vienne.
Elle a suivi de près la ratification par le parlement britannique de l'accord post-Brexit. Mais selon cette pompier volontaire, mariée à un Français, cet événement ne va pas changer grand-chose dans sa vie de tous les jours : "Je pense que ça pose plus de problème pour ceux qui sont retraités, qui n’ont pas de travail. Parce qu’il faut penser à l’Assurance-maladie."
À quelques kilomètres de là, Graham Rothwell, un autre haut-viennois venu d’Angleterre, est déçu.
Il a raté de seulement quelques points l'examen pour accéder à la nationalité française. Mais il va le repasser, car il ne compte pas repartir : "Je suis là depuis 2004, ça fait 16 ans."
Une question de revenus ?
170.000 Anglais vivent en France. Il existe même des réseaux d'agences immobilières britanniques.
Le patron de Leggett immobilier est pessimiste pour les Britanniques qui voudraient s'installer en France maintenant : "Ca va dépendre de leurs revenus. Pour obtenir une carte de séjour, il faut être indépendant financièrement."
Beaucoup de Britanniques qui aiment la France en veulent toujours à leurs compatriotes qui ont voté le Brexit il y a 4 ans.