Les communes de Feytiat, Oradour-sur-Glane, Limoges, Isle et Saint-Yrieix-la-Perche ont été reconnues en état de catastrophe naturelle après la sécheresse de 2018. Celle-ci avait entraîné des mouvements de terrain. Les sinistrés peuvent obtenir des indemnisations.
Malheureusement, les étés se suivent et se ressemblent. Si la sécheresse sévit en ce moment en Haute-Vienne (comme presque partout ailleurs), elle sévissait déjà l’année dernière. A ce jour, cinq communes du département ont obtenu le bénéfice de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, "au titre des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse" de 2018, indique la préfecture.
Cette reconnaissance concerne des périodes bien précises, à savoir la période du 1er juillet 2018 au 31 décembre 2018 pour les communes de Feytiat, Oradour-sur-Glane et Limoges, et la période du 1er octobre 2018 au 31 décembre 2018 pour Isle et Saint-Yrieix-la-Perche.
A Isle par exemple, certains habitants avaient constaté d’importantes fissures sur les murs de leur maison. Faute d’hydratation du sol à cause de la sécheresse, leur terrain était devenu instable et s’était affaissé.
Indemnisation
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les catastrophes naturelles. L’assureur doit toutefois reconnaître le lien de causalité entre les dommages constatés au cours de la période définie et le phénomène naturel.
Après publication de l’arrêté au JO, les assurés sinistrés disposent d’un délai de 10 jours maximum pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état estimatif de leurs pertes, s’ils ne l’ont pas fait dès la survenance du sinistre. Dans les 3 mois suivant cette déclaration, il est procédé à l’indemnisation des dommages matériels directs non assurables liés à l’événement.