Quatre jours après la découverte d'inscriptions à caractère négationniste à l'entrée du centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane, l'enquête se poursuit. Elle se base notamment sur l'analyse des images des quinze caméras de vidéosurveillance installées dans la ville.
Après la découverte d'inscriptions négationnistes à l'entrée du village martyr d'Oradour-sur-Glane, une enquête a été ouverte vendredi 21 août 2020 par le parquet de Limoges.
Elle est menée par la section de recherche de Limoges avec, en appui, la brigade de recherche de Saint-Junien.
L’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre a également été co-saisi.
Ce dimanche, la gendarmerie a déplacé sur place l’institut des recherches criminelles de la gendarmerie nationale pour faire des prélèvements.
La présence d'un véhicule suspect aperçu par des témoins dans la nuit de jeudi à vendredi reste encore à confirmer par les enquêteurs, qui exploitent les images des caméras de vidéosurveillance.
En 2016, une quinzaine de caméras ont été installés sur la commune à la suite de plusieurs cambriolages. Plusieurs d'entre elles filment l'entrée du site.
Des enregistrements infrarouges nocturnes sont notamment à disposition des enquêteurs, mais leur analyse prend du temps.
Le maire d’Oradour-sur-Glane espère que ces images vont faire avancer l’enquête. Il a déposé une plainte pour outrage à la mémoire ce lundi matin.
En attendant, une entreprise de nettoyage interviendra dès mardi matin pour effacer les traces de cette profanation.