Il y a, à ce jour, vendredi 25 mars, quarante-six enfants ukrainiens scolarisés en Limousin, de la maternelle au lycée. Des enfants, ainsi que les enseignants des classes où ils se trouvent, qui sont accompagnés par le CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des élèves allophones Nouvellement Arrivés) de l’Académie de Limoges.
Il y a désormais quarante-six enfants ukrainiens scolarisés en Limousin : trente en Haute-Vienne, dix en Creuse et six en Corrèze.
Leur répartition est la suivante : sept en maternelle (six en Haute-Vienne, 1 en Creuse), dix-sept en élémentaire (onze en Haute-Vienne, cinq en Creuse et un en Corrèze), quinze au collège (neuf en Haute-Vienne, deux en Creuse et quatre en Corrèze), et enfin sept au lycée (quatre en Haute-Vienne, deux en Creuse et un en Corrèze).
Ces enfants sont intégrés dans des classes, sans traducteur spécifique.
Certains peuvent cependant avoir des cours de français dédiés, le matin, avant d’être intégrés aux classes l’après-midi, pour des matières vivantes.
Mais fort de son expérience d’accueil d’enfants ne parlant pas le français, et venant de partout sur la planète, le CASNAV a mis en place des supports particuliers, en ukrainien, facilement trouvables sur Internet, afin d’aider et les enfants, et leurs professeurs, ainsi que leurs familles d’accueil.
« Ils n’ont pas d’interprètes directs, mais on a un plan d’accueil et de scolarisation à trois niveaux : dans un premier niveau, l’enseignant de la classe reste le maître référent, aidé et épaulé par des supports pédagogiques que nous lui proposons.
Dans un deuxième niveau, si l’enseignant le souhaite, il peut être aidé par l’équipe de circonscriptions, qui reste son niveau d’aide de référence, avec des conseillers pédagogiques.
Enfin, le CSNAV rentre en ligne de compte s’il y a nécessité, avec dans ce cas la possibilité d’envoyer un enseignant-expert, qui peut à la fois voir avec l’enfant quelles sont ses difficultés, ses fragilités, et à quoi l’enseignant doit faire attention. Il peut aussi, et c’est sa mission principale, conseiller l’enseignant dans les supports à adapter, dans les spécificités à prendre en compte.
On sait que les enfants ont une capacité extrêmement rapide à acquérir la langue.
Encore plus avec les soutiens qu’on propose. On a des consignes avec des supports visuels, avec des traductions.
On a des exercices de mathématiques, de français, avec tout l’appareillage pédagogique nécessaire pour les accompagner à acquérir le français. » Marc Durand, directeur du CASNAV de l’Académie de Limoges.