Tuberculose bovine en Limousin : une surveillance permanente

Une bactérie inquiète les éleveurs bovins. Déjà présente dans les Pyrénées-Atlantiques et en Dordogne, la tuberculose bovine est dorénavant présente en Limousin. L'homme peut recevoir et transmettre cette maladie. Il faut rester vigilant.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dépister pour contenir un foyer d'infection, un refrain bien connu qui s'applique aussi au bétail. Dans les campagnes, les vétérinaires recherchent régulièrement la présence éventuelle de la tuberculose bovine

J'essaye de détecter et de signaler aux autorités sanitaires, les animaux suspects.

Olivier Chaumeil, vétérinaire en charge du dépistage

Cette maladie est une zoonose. Elle est donc commune à l'homme et à l'animal. Elle est sous haute surveillance, présente dans les Pyrénées-Atlantiques et en Dordogne. Sa progression est surveillée et contenue en Limousin par la vigilance permanente des acteurs de terrain.

C'est une maladie grave. Pas forcément en régression chez l'homme. Comme c'est une zoonose, nous vétérinaires, garants de la santé humaine également, participons à la recherche et au dépistage de cette maladie.

Olivier Chaumeil, vétérinaire en charge du dépistage

Il y a deux ans, une suspicion de cas a conduit l'une des vaches de Claude Aymard, éleveur en Haute-Vienne, à l'abattoir. Pour analyse complémentaire.

J'ai été dédommagé mais au prix d'une bête quelconque. On est payés au forfait, ce n'est pas intéressant.

Claude Aymard, éleveur

De retour à son cabinet, le vétérinaire envoie les résultats du dépistage aux services de l'Etat. Une opération répétée chaque année ou tous les deux ans selon les communes.

Cette maladie est très difficile à dépister sur les animaux. La règle générale, c'est l'abattage de tous les animaux du cheptel et la même recherche dans la faune sauvage de l'exploitation notamment sur les blaireaux. Ils peuvent attraper la maladie et la véhiculer.

Marie-Pierre Muller, directrice départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de la Haute-Vienne

Lorsque les conditions le permettent, un assainissement sélectif peut être opéré en re-testant plusieurs fois les animaux du cheptel. Il est également décisif de mettre en place des mesures de biosécurité pour empêcher la maladie d’entrer dans l’élevage ou d’y rester.

Autre difficulté, la mycobactérie responsable de la tuberculose bovine peut résister et rester longtemps dans l'environnement. Il y aurait bien une solution, la vaccination des bovins. Mais celle-ci est interdite, elle est réservée à l'humain.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information