2e journée du procès Richard - Zigler : les accusés nient l'agression

Mardi 13 juin 2017 se tient la deuxième journée du procès de Daniel Richard et Henri Zigler. Les deux frères comparaissent devant la Cour d'assises de Limoges. Ils sont mis en cause dans l'agression violente d'une femme de 71 ans en 2014. Ils nient tous les faits.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Ils disent n'avoir rien à voir avec cette affaire. A l'issue de la première journée du procès, les deux frères Daniel Richard et Henri Zigler nient être à l'origine de l'agression d'une femme à son domicile à Eymoutiers. 

Bilan de la première journée du procès : 

©France 3 Limousin

"Ils contestent tout en bloc, sauf le recel des bijoux", expliquent Edouard Martial, l'avocat d'Henri Zigler du Barreau d'Agen. D'ailleurs les deux accusés ont une explication pour chacun des autres griefs pour lesquels ils sont mis en cause. 

Pourtant la vicitime, une femme de 74 ans aujourd'hui affirme les avoir reconnus à deux reprises. De plus, lorsque Daniel Richard et Henri Zigler sont interpellés à Sainte-Fortunade, près de Tulle le 1er mai 2014, 600 bijoux sont retrouvés à leur domicile, dont ceux de la victime. 

La victime s'est sentie suivie

Lundi 12 juin 2017, lors de la première journée du procès, le gendarme directeur de l'enquête a procédé à un récit rigoureux des faits, riche en détails. Et certains sont troublants. 

La victime affirme s'être sentie suivie le matin de son agression, alors qu'elle faisait des courses à Limoges, notamment dans une bijouterie qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Le commerçant a remarqué la présence de deux hommes à l'extérieur qui regardaient fixement sa cliente. Le 29 avril 2014, elle s'y était rendue pour vendre de l'or et pour y faire réparer un bijou. 


Par ailleurs, un véhicule de marque MINI a été repéré dans la journée de courses de la victime avant son agression à 19h, dont la description correspond à celui retrouvé au domicile provisoire des deux hommes au jour de leur interpellation par le GIGN.

Pour cette deuxième journée et jusqu'à la fin de la semaine, les avocats des accusés devront expliquer chacun de ces détails de l'enquête. Le procès de déroule sous haute sécurité.

Suivez en direct le procès : 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information