La crise sanitaire a officiellement débuté il y a 6 mois avec le début du confinement. On apprend à vivre avec le virus, même si le Limousin est assez épargné. Quant à la recherche, elle avance … à petits pas.
 

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Le 17 mars 2020 à midi les rues de Limoges se sont vidées progressivement pour une durée annoncée de confinement de 15 jours minimum. La liberté de circuler librement, garantie par l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, s’est alors provisoirement retrouvée entravée pour des raisons sanitaires totalement inédites.

Le 13 avril 2020, au plus fort de l’épidémie de Covid 19, 163 personnes étaient hospitalisées simultanément dans les trois départements limousins dont 48 en réanimation. Entre le 1er mars et le 16 septembre 2020, 79 personnes auraient perdu la vie à cause de la Covid 19 en Haute-Vienne, Creuse et Corrèze.

En raison de son isolement, le Limousin a été relativement épargné par rapport à d’autres régions françaises.
 

Seconde vague ?

Pour le docteur Eric Denes, infectiologue à la clinique Chénieux de Limoges, « l’épidémie connait un frémissement de reprise depuis le retour des vacances. »

Le 16 septembre, on comptait 23 personnes hospitalisées pour la Covid 19 en Limousin, dont 2 en réanimation.

Si le département de la Gironde hérite de nombreux cas suite au brassage touristique sur le littoral durant les vacances d’été, le Limousin est une nouvelle fois relativement épargné, mais on note tout de même une augmentation du nombre de cas. Le CHU de Limoges est encore loin d’être saturé. Mais pour le Professeur Hantz, virologue au CHU,
 

Il va falloir envisager de vivre avec la Covid 19, car compte tenu des données actuelles, l’éradication n’est pas pour demain.

Professeur Sébastien Hantz Virologue au CHU de Limoges


Pour l’heure, 6 vaccins dans le monde sont entrés en phase d’essais cliniques sur l’homme. L’un d’entre eux est français. Il appartient à la société Sanofi.
   

Les recherches menées en Limousin

A Limoges, une petite société est partie en quête d’un test sérologique qui permettra de dire de manière certaine si un patient est immunisé contre la Covid 19. Cet outil quantifiera l’efficacité des futures campagnes de vaccination, quand un vaccin sera trouvé.

Pour cela, B Cell Design a reçu 280 000 euros de l’armée.
 

Même nous qui sommes dans le milieu, on se dit qu’on vit quelque chose d’extraordinaire qu’on avait pas prévu

Gael Champier, directeur opérationnel de B Cell Design.


Deux équipes distinctes travaillent dans le laboratoire de B Cell Design en 2X8, sans jamais se croiser, pour éviter un confinement total des salariés en cas de contamination.

Pour l’heure, les chercheurs de B Cell Design ont détecté quelques dizaines d’anticorps capables d’attaquer le virus en différents points. Reste à déterminer celui qui sera le plus efficace pour tuer définitivement la Covid 19.
 

Quelques scientifique ont besoin de réapprendre certaines règles déontologiques, pour éviter de médiatiser des avis non encore démontrés et contradictoires qui discréditent la recherche.

Gael Champier, directeur opérationnel de B Cell Design.


Au CHU de Limoges, le professeur Sophie Alain mène deux études distinctes dans le laboratoire de haute sécurité. En collaboration avec le professeur Christophe Dagot, La première vise à déterminer si la détection du SARS-CoV-2, agent de la Covid 19 dans les eaux usées pourrait être un marqueur de contamination.

L’objectif de la seconde est d’essayer de lutter contre la Covid avec des molécules antivirales déjà existantes ou en développement, provenant de laboratoires académiques ou industriels.
 

Les EHPAD

Pendant le confinement, on se souvient de la détresse et de la solitude des personnes âgées confinées dans leurs chambres en maison de retraite, loin de leur famille.

Pour le docteur Olivia Merle, médecin coordonnateur de plusieurs EHPAD à Limoges,
 

Le confinement en chambre n’est désormais plus possible, car il entraîne une altération de l’état général des résidents, et une perte d’autonomie.

Docteur Olivia Merle, médecin coordonnateur d’EHPAD


Les soignants et animateurs continuent donc de travailler. Ils sont cependant bien plus attentifs qu’auparavant à leur état de santé. Au moindre symptôme, ils restent chez eux, voient leurs médecins et se font dépister.

Quant aux résidents, le docteur Merle nous avoue qu’ils entendent relativement peu parler de la Covid.
 

Nos résidents se sentent très protégés et ont confiance dans le personnel. Les familles abordent par contre bien plus le thème du virus avec nous.

Docteur Olivia Merle, médecin coordonnateur d’EHPAD


Reste à savoir comment la Covid va se comporter avec l’arrivée de l’automne, puis de l’hiver.
 
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