Depuis deux semaines, une quinzaine de migrants seraient installés dans des locaux désaffectés de la faculté de lettres de Limoges avec le soutien du collectif haut-viennois Chabatz d'Entrar qui alerte les pouvoirs publics sur le manque d'hébergéments d'urgence.
Depuis deux semaines, une quinzaine de migrants, dont une moitié d’enfants seraient installés dans les locaux abandonnés du CRDP (Centre régional de Documentation Pédagogique) au cœur du campus de la faculté des lettres de Limoges. Du linge séché sur des fenêtres atteste d'une présence dans le bâtiment entouré de barrières de chantier.
Ces personnes étrangères qui jusque-là vivaient dans la rue ont été logées par le collectif haut-viennois Chabatz d’Entrar, un collectif de soutien aux réfugiés et aux migrants qui dénonce le manque d'hébergement d'urgence à Limoges. Stéphane Lajaumont, l’un des membres du collectif, ne veut pas donner plus de précisions sur l’origine des migrants et indique :
Quand on a des familles avec des enfants en bas âge qui se retrouvent à la rue, on ne peut pas accepter qu’elles restent dehors.
Il ajoute que « Chabatz d’entrar » a alerté la mairie et la préfecture mais sans nouvelle depuis, ils ont décidé d’aider les sans-abris à trouver refuge dans les anciens locaux du CRDP :
Nous avons l’espoir que l’Etat joue son rôle et assure sa mission d’hébergement inconditionnel, qu’il crée les conditions pour que tout le monde soit hébergé de façon décente et respectueuse.