Si l'actualité du CSP s'annonce brûlante la semaine prochaine, avec la réunion du Conseil Supérieur de Gestion de la DNCCG qui étudiera les comptes limougeauds le 14 mars, elle ne doit pas pour autant faire oublier le sportif, crucial également pour le club, qui reçoit, ce samedi 9 mars, Boulogne-Levallois à 18 h 30 à Beaublanc. Victoire impérative face à la lanterne rouge du championnat !
Le 14 mars… C’est une date cochée, attendue et redoutée, par tous ceux qui suivent, supportent et aiment le Limoges CSP, sans compter par le club lui-même.
C’est en effet la date à laquelle le Conseil Supérieur de Gestion de la DNCCG étudiera les comptes limougeauds, de juillet à décembre 2023, et où il dira "si son budget est atteignable au 30 juin 2024".
Une date décisive, qui peut entraîner convocation et sanction, une date cruciale, pour l’avenir même du CSP.
Pour autant, ce n’est pas la seule date qui compte. Car sur le parquet, il y en a encore dix, toutes autant capitales pour Limoges.
Actuellement treizième au classement, le club n’a pas encore assuré son maintien sportif dans l’Élite, tout comme mathématiquement, il n’a pas encore dit adieu aux play-offs.
Si c’est bien sur la première perspective qui s’avère la plus réaliste, il faudra donc encore se battre, dont six fois à la maison.
Il nous reste dix matchs, ce n’est pas un marathon, ce n’est pas un sprint, c’est entre les deux, c’est un semi-marathon. Il va falloir d’une part répondre présent à chaque match, il va falloir les jouer à fond, mais aussi répondre présent dans la durée de ces dix matchs et pouvoir les enchaîner. On a deux mois, mars et avril, qui s’annoncent très, très denses.
Jean-Marc DuprazEntraîneur du Limoges CSP
Et cela commence dès ce samedi 9 mars, à 18 h 30, avec la réception de Boulogne-Levallois, la lanterne rouge du championnat. Finalistes l’an dernier, les Franciliens, qui ont certes perdu depuis Victor Wembanyama, ne sont plus que l’ombre de la précédente équipe, n’affichant que trois petites victoires au compteur cette saison.
Considérer cependant que la victoire est déjà acquise pour Limoges serait une grave erreur : "On s’est préparé correctement. On joue certes contre les derniers, mais il nous faut rester vigilants, parce qu’en face, il y a quand même des joueurs de talents. Ils ont d’ailleurs fait des performances relativement correctes sur leurs derniers matchs, malgré les défaites. Il faut les prendre au sérieux. Ce n’est pas un match piège, sauf si on se dit qu’ils sont les derniers et qu’on va donc les battre, alors là, oui. Mais ce n’est pas le discours qu’on s’est tenu toute cette semaine."
Et pour prendre ses adversaires au sérieux, et s’imposer, Limoges devra commencer à penser d’abord à lui, à s’appliquer, et à gommer des défauts récurrents. "On doit être concentré, attaché à ce qu’on a à faire. Il faudra être présent dès le début, ce qui nous a manqué à Cholet. Être également constant en défense durant quarante minutes. Il faut que les cinq joueurs présents sur le terrain soient proactifs et capables de défendre dur. Et puis ça serait bien qu’on ait cette fois un peu plus d’adresse !"
Un match que le CSP va aborder avec un peu moins de blessés que craint : "On a récupéré Appelby, il a eu le nez cassé, et ce vendredi, il a pu faire son premier entraînement d’opposition, grâce au masque qu’il a reçu en début d’après-midi. Pour le match, on va voir comment cela se passe. Quant à Némanja (Nénadic), il n’est plus préservé, il a également rejoint l’équipe pour les entraînements. C’est sûr qu’il sera un peu court, mais il pourrait nous apporter quelques minutes."
De toute façon, le Limoges CSP aura besoin de toutes ses forces dans les semaines à venir. Et dès demain, dans ce qui est, sur le papier tout du moins, le dernier match (relativement) facile de la saison.
Les neufs à venir seront autant de combats contre des poids lourds ou des adversaires directs.
Un semi-marathon paraît-il. Pourvu qu’il ne se transforme pas en chemin de croix.
