Le 12 juillet 2013, le déraillement du train Paris-Limoges faisait sept morts et près de 250 blessés. 5 ans plus tard, une quinzaine de personnes se sont rassemblées à Limoges. Victimes ou proches de victimes, elles se sentent abandonnées dans leur combat pour que lumière soit faite sur ce drame.
Le temps passe, la mémoire de légèrement ne s'efface pas.
5 années après le drame une trentaine de personnes touchées par la catastrophe de Brétigny-sur-Orge se sont rassemblées ce Jeudi 12 juillet dans la gare de Limoges Bénédictins.
"Les victimes et leurs familles attendent des réponses." Comme l'exprime Jean-Luc Marissal, vice-président de l'association des victimes, blessé lors de la catastrophe.
« Aujourd’hui on se sent un peu abandonné, oublié. Que ce soit par les différents ministères chargés de l’affaire, que ce soit par l’institution judiciaire. Le temps est long. Nous ne comprenons qu’au moins une date de procès ne nous ai pas été fixée pour qu’on fasse toute la lumière sur les causes de cet accident. »
Retrouvez notre dossier sur le déraillement du Paris-Limoges
Où en sont les investigations sur la catastrophe de Bretigny ? Émaillée de nombreux manquements, l'enquête ne semble pas avoir évolué depuis début 2017.
En 2014, la SNCF et réseau ferré de France ont été mis en examen pour homicides et blessures involontaires
depuis les différents rapports des experts ont démontré des défauts en cascade dans l'entretien de la voie.
Dès 2008, une pièce directement concernée par l'accident était fissurée mais celle-ci n'a jamais été changée.
200 anomalies ont été dénombrées sur la portion de voies.
des experts dénoncent même un état de délabrement jamais vu.
mais pour la SNCF, le déraillement n'était pas prévisible.