Catastrophe de Brétigny : les étranges méthodes de la SNCF

Après sept longues années d’instruction, aucun dirigeant de la SNCF ou de RFF ne comparaitra à titre personnel devant le tribunal correctionnel d’Evry lors du procès de la catastrophe de Brétigny qui a fait sept morts et soixante-dix blessés le 12 juillet 2013. Pourtant, des éléments sont accablants.

"L'accident a une origine technique, et nous avons dès l'origine affirmé la responsabilité pleine et entière de la SNCF dans cet accident," déclarait Guillaume Pepy alors président de la SNCF. Une déclaration faite 12 jours après le drame qui a fait 7 morts, 70 blessés, dont 9 graves.

Pourtant l'enquête va très vite piétiner, les juges d'instruction soupçonnent la SNCF de dissimuler des preuves, des documents concernant la maintenance des voies, jamais transmis. D'autres qui posent question sur leur authenticité. 

Regardez cette enquête réalisée par Aude Blacher, elle est édifiante :

Le procès a débuté hier au tribunal correctionnel d'Evry, il devrait se poursuivre au moins jusqu'au 17 juin. Guillaume Pépy, président de la SNCF au moment du drame, sera entendu jeudi, en tant que simple témoin. 

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