Remplacement de panneaux de vitesse maximale sur l’A20, mobilisation contre le projet de l’A69 entre Castres et Toulouse, les autoroutes sont dans le viseur du mouvement écologiste qui demande d’appliquer la convention citoyenne pour le climat et les accords de Paris.
"C’est un acte de sobriété qui a été préconisé par la convention citoyenne pour le climat. Ce n’est pas une solution miracle, c’est le minimum à faire. C’est une action qui ne coûte rien à personne qui fait perdre très peu de temps, qui fait économiser du carburant", explique un membre d’Extinction Rebellion Limoges. Ce soir d'octobre, il a décidé de participer à une "action coup de poing" sur l’A20 entre Limoges et Pierre-Buffière : poser des autocollants sur les panneaux 130 km/h pour les faire passer à 110 km/h.
Une action qu’ils avaient déjà faite précédemment de Limoges jusqu’à Brive. Dans leur communiqué, Extinction Rebellion explique que les réductions de la vitesse de circulation correspondent à une économie de carburant jusqu’à "16% par kilomètre parcouru".
Extinction Rebellion demande à l’État et aux collectivités locales de faire appliquer cette proposition phare de la convention citoyenne pour le climat.
Communiqué d'Extinction Rebellion LimogesFrance 3 Limousin
Faire respecter les accords de Paris
Il est interdit aux piétons de circuler sur l’autoroute et cette action est physiquement dangereuse pour l’équipe nocturne du mouvement, mais pour elle, le vrai danger est ailleurs.
On est prêt à prendre certains risques. Pour réussir à faire passer à nos dirigeants qu’il y a un risque qui est encore beaucoup plus grand, qui est celui du changement climatique et de la crise écologique.
Membre d'Extinction Rebellion LimogesFrance 3 Limousin
Cette action fait écho à la manifestation du 21 octobre près de Castres qui a réuni 5000 personnes contre le projet de l’A69 où les scientifiques du GIEC ont reçu grenade lacrymogène et charge de CRS, souligne Extinction Rebellion. L’organisation écologiste demande au gouvernement d’écouter ses alertes et de faire respecter les accords de Paris et s’inscrire "sur une trajectoire de réchauffement global maximum à 1.5°C."