La droite majoritaire et l'opposition socialiste se sont empoignées sur le dossier du stade d'honneur de Beaublanc, toujours en travaux . Les élus ont aussi découvert le projet voté pour la place de la République.
Au coeur des discussions, la situation du Stade de Beaublanc. Le chantier est totalement interrompu depuis un an en raison des malfaçons du béton armé. Et les millions d'euros s'accumulent. La note finale pourrait être salée pour la ville de limoges si le projet doit aller à son terme.
Le dossier des migrants à la mairie de Limoges et la motion du Front National
Le Front National qui a d'ailleurs présenté au vote des élus une motion intitulée "Ma commune sans migrants"
Le Front National prend acte de l'opposition prévisible des élus du PS et de l'extrême gauche mais s'étonne du nombre important d'élus de la majorité LR/UDI/Modem de Limoges approuvant l'accueil, imposé par l'Etat, de migrants économiques en provenance de Calais.
Les élus FN du groupe "Limoges Bleu Marine" réaffirment leur volonté d'aider en priorité les SDF, les mal-logés et les familles Limougeaudes en difficulté plutôt que de se soumettre au dictat d'un gouvernement immigrationniste et incapable d'assurer la sécurité des Françaises et des Français.
Nous réaffirmons aussi notre refus de tout accueil de migrants à Limoges.
Selon Marie-Anne Robert Kerbrat, conseillère municipale EELV à Limoges, "L'opposition a voté contre la motion du FN. Le maire a annoncé que sa majorité ne participait pas au vote, mais en fait, plusieurs, assez nombreux conseillers de droite ont voté contre, majoritairement l'UDI, plus quelques Les Republicains".
Marie-Anne Robert Kerbrat, a déclaré "ne pas avoir de mots pour exprimer la sideration qui fut la notre en lisant la motion proposé par le groupe du Front National". La conseillère municipale EELV a, par la suite, cité un texte de Primo Levi.
"Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c’est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non.
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas :
Gravez ces mots dans votre cœur.
Pensez-y chez vous, dans la rue,
En vous couchant, en vous levant ;
Répétez-les à vos enfants.
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous".
Turin, janvier 1947, Primo Levi