Près de six ans après le déraillement du Paris-Limoges, qui avait fait sept morts et plus de deux cents blessés, les victimes regrettent qu’un seul cheminot soit renvoyé devant la justice. Et non ses responsables hiérarchiques.
L’accident provoque la mort de 7 personnes, et en blesse plus de deux cents !
Enquête et expertises mettront en cause une éclisse, mais également la vétusté du site, des problèmes de maintenance, d'effectif, de formation…
Pour les familles des victimes, comme pour les survivants, le traumatisme est toujours là, présent, à vif.
D’autant plus qu’il n’y a toujours pas eu de procès !
Pour l’instant, seul un cheminot est renvoyé devant la justice. Un jeune homme qui avait effectué la dernière tournée de surveillance, avant le passage du train, et qui n'avait pas détecté d'anomalie.
Mais un cheminot qui venait juste de prendre ses fonctions, qui ne connaissait pas le site…
Pour les avocats des victimes, les fautes sont bien plus nombreuses et bien plus partagées.
Le parquet d'Evry, qui instruit l’affaire, ne souhaite pour l’instant pas s'exprimer, mais aurait décidé de poursuivre la société SNCF en priorité, et non ses employés, pour homicide involontaire.
Le procès ne devrait pas se tenir avant fin 2020 !