Alors que l’entreprise Coop Atlantique à Condat-sur-Vienne est menacée de fermeture, des délégués syndicaux du groupe basé à Saintes n’ont pas pu accéder au site ce mardi 21 janvier.
La semaine dernière, coup de massue pour les 58 salariés du site de Condat-sur-Vienne. Ils ont appris par leur direction que les entrepots allaient fermer dans le cadre d’un plan de restructuration de la société de grande distribution.
142 suppressions de postes en tout seraient prévues dans le groupe qui possède 5 hypermarchés U et deux centres d’approvisionnement près de son siège à Saintes (Charente-Maritime) et à Condat.
Ce mardi 21 janvier, cinq délégués syndicaux CGT de l’entrepôt de Saintes et des magasins du groupe (Saintes, Roumazière et Mansle) se sont déplacés à Condat pour soutenir leurs collègues mais quatre d'entre eux se sont vus refuser l’entrée du site.
Eric Victor, délégué CGT central Coop-Atlantique dénonce à France 3 Limousin « les suppressions de postes, l’hypocrisie et les mensonges de la direction, qui préfère sacrifier les entrepôts de Condat et de Saintes pour préserver les dix meilleurs salaires du groupe. »
Ce jeudi 23 janvier doit s’ouvrir le premier volet du plan social.
Florian Navaud, représentant FO à Condat, compte, de son côté, sur des négociations "pour obtenir de meilleures conditions de départ pour celles et ceux qui partiront, notamment avec un dispositif amélioré de pré-retraite, et de meilleures conditions de reclassement au sein du groupe."
En janvier 2018, la direction du groupe avait déjà décidé de fermer le site d’approvisionnement d’Ingrandes dans la Vienne qui comptait 92 salariés.