La campagne des Restos du cœur a lieu en ce premier weekend de mars. Cette année, la collecte est difficile. En cause, les effets négatifs de l'épidémie du coronavirus qui changent les comportements des consommateurs.
Plus de 800 bénévoles sont sur le terrain en Haute-Vienne. Les Restos du Cœur ont mis le paquet. À Limoges (Haute-Vienne), un supermarché propose à l'entrée quelques produits de première nécessité pour inciter les consommateurs à les offrir aux Restos.
Car cette année, la campagne est difficile. Certains se servent ici pour eux, et seulement pour eux comme ils l'ont fait depuis le début de semaine dans tout le supermarché. Une seule raison : la peur du coronavirus.
Une autre campagne de collecte pourrait être lancée
"Depuis plusieurs jours les gens stocks beaucoup de pâtes et de conserves et les surcommandes qu’on a faite, pour la collecte ne vont pas suffire", déplore le directeur de ce supermarché.Pourtant, aucune raison de paniquer, il y aura toujours du réapprovisionnement. "Pour moi y a aucun sens de d’abord se servir et de laisser les gens dans une situation difficile", déclare une cliente qui, elle, n'a rien changé à son comportement.
L'an dernier en Haute-Vienne, les chariots du Coeur ont collecté 57 tonnes. Mais dans ce local de stockage, on n'est pas sûr que le chiffre soit atteint cette année. Le bilan est attendu mardi. Et si besoin les Restos n'excluent pas de lancer une autre campagne de collecte.
