Un hélicoptère de la gendarmerie de Haute-Vienne patrouille chaque jour. Sa mission : repérer les fautifs qui ne respectent pas les consignes de déplacement dans certains lieux interdits à la circulation. Une de nos équipes a pu monter à bord d'un appareil pour un survol...

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Depuis quelques jours, ils volent quasiment sans interruption. En cette période de confinement, les hommes de la section aérienne de la gendarmerie de Limoges disposent d’un outil irremplaçable : un hélicoptère.

Un appareil imparable qui permet d'aller vite, partout et de tout voir. À quelques mètres du sol, au dessus de la ville ou des banlieues, les gendarmes peuvent distinguer tous les détails.

Hier, nous avons trouvé un campement avec une tente camouflée vue du ciel, qui était très complexe à trouver pour les patrouilles au sol. Il a fallu ensuite les guider via la radio. On a une vue facilitée en utilisant l'outil aérien. (Allan, pilote section aérienne de la gendarmerie de Limoges)

Un rôle dissuasif

L’hélicoptère a également une fonction dissuasive. Le bruit de ses passages répétés à basse altitude et ses messages diffusés par haut-parleur sont particulièrement efficaces auprès des promeneurs.

On fait la différence entre qui fait ses courses ou a une activité sportive et le simple badaud en train de se promener. C'est flagrant ! Et lorsque nous faisons intervenir des équipes au sol, le doute est levé à ce moment-là. (Allan, pilote section aérienne de la gendarmerie de Limoges)

Pendant toute la crise sanitaire, ces gendarmes de l’air feront respecter les mesures de confinement depuis Limoges jusqu’aux plages de Charente Maritime.

 

Des mesures de confinement plus strictes


Pour la première fois, de sources policières, ce vendredi, des personnes sorties sans attestation, déjà verbalisées, ont été placées en garde à vue pour "mise en danger de la vie d'autrui" dans le Pas-de-Calais, la Seine-Saint-Denis et la région lyonnaise.

Christophe Castaner avait annoncé vendredi 20 mars que les mesures de confinement pour combattre le virus seraient mises en oeuvre de manière "plus stricte".

En France, 100 000 membres des forces de l'ordre ont été déployés pour faire respecter ces mesures afin d'endiguer l'épidémie de coronavirus.
 

Rappel des restrictions de circulation


Le Covid-19 a tué plus de 560 personnes sur le territoire national. Médecins et pouvoirs publics attendent une vague de malades contaminés par le coronavirus dans les jours à venir avec une probable prolongation du confinement. 

"Rester chez soi" est devenu la règle depuis mardi 17 mars. Les déplacements sont dorénavant très encadrés.

Possibilité de circuler muni d'une attestation de déplacement à renouveler chaque jour et d'une pièce d'identité :
  • entre son domicile et son travail
  • pour motif de santé
  • motif familial impérieux
  • assistance aux personnes vulnérables ou garde d’enfants
  • achats de première nécessité
  • activité physique individuelle
  • besoins des animaux de compagnie
Attention, en cas d'absence de ces documents, l'amende encourue est de 135€.

Si vous avez des difficultés à vous connecter au site du ministère de l'intérieur, vous pouvez télécharger le formulaire en cliquant sur le lien ci-dessous.
Vous pouvez également le recopier à la main si vous n'avez pas d'imprimante.

Attestation dérogatoire de déplacement

 

Premier décès en Limousin


Le 1er décès en Limousin a été annoncé ce dimanche. Il s'agit d'un homme de 86 ans décédé vendredi 20 mars au centre hospitalier de Tulle. Il avait été confirmé positif au Covid-19 le jour même.
 

Plusieurs dizaines de cas en Limousin


La région Nouvelle-Aquitaine comptait 593 cas de Covid-19 recensés ce dimanche 22 mars matin d'après l'Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine. 45 cas dans l'ex-Limousin (18 en Corrèze, 15 en Haute-Vienne et 12 en Creuse) repertoriés samedi 21 mars.

 
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