Les herbes folles ont poussé en 55 jours de confinement à Limoges. Si bien qu’un grand nettoyage s’impose. C’est aussi l’occasion de découvertes botaniques inattendues en plein centre de la ville.
Limoges semblait comme abandonnée après 2 mois de confinement. La pluie est tombée en abondance, puis il a fait chaud. Si bien que les herbes folles ont poussé un peu partout. Un peu comme si le temps s’était subitement arrêté.
A #Limoges le temps s’est figé ...l’herbe pousse et les affiches témoignent d’un temps passé - 6 mai 2020 - #confinement pic.twitter.com/N9zNbGCP97
— Sandrine Leclere (@SandrineLeclere) May 6, 2020
Depuis le 11 mai, 160 jardiniers des espaces verts de la ville travaillent comme des forçats à domestiquer à nouveau une nature qui avait repris ses droits. L'herbe dépasse parfois 1 mètre de haut.
Découvertes inattendues
En inspectant les pentes du jardin de l’évêché, le responsable du service des espaces verts, qui est aussi un fin botaniste, s’est aperçu que certaines plantes avaient profité du confinement pour réapparaitre. C’est ainsi que Laurent Bray s’est aperçu que des orchidées sauvages avaient poussé en plein centre de la ville.Dans différents parcs et jardins, on réfléchit à une gestion différenciée plus poussée. On va essayer d’entretenir pas plus qu’il ne le faut pour laisser la biodiversité réapparaitre, ou garder celle est revenue grâce au confinement.
En vous promenant en ville, vous pourrez apercevoir des variétés de plantes qui étaient devenues très rares, comme le grand mauve, l’achillée, la brunelle ou encore la vipérine ou le millepertuis. Autant de fleurs qui font la joie des insectes pollinisateurs. Les graines étaient présentes dans le sol depuis des années mais ne pouvaient s’exprimer sur des terrains trop entretenus.
Limoges est la première ville française à avoir obtenu le label végétal local.
Notre reportage :