Un arrêté préfectoral interdit aux particuliers de brûler leurs végétaux, si des plantations ou des landes se trouvent à moins de 200 mètres de leur parcelle. Que faire dans ce cas ? Réponse ci-dessous
Des solutions existent pour se débarrasser des déchets verts en toute sécurité et afin de respecter la réglementation indiquée sur le site service-public.fr .
La déchèterie
Feuilles, branches, herbe coupée : première solution pour se débarasser de ses déchets verts : la déchèterie. Limoges Métropole met, par exemple, à la disposition des habitants de l’agglomération onze déchèteries communautaires. 12 905 tonnes ont ainsi été réceptionnées au centre de recyclage en 2015.Tondre sa pelouse autrement
Autre option : s'équiper avec de bons outils comme la tondeuse avec fonction "mulching" : une tondeuse mulching hache l'herbe tondue et la redépose sur la pelouse : c'est le mulch, ou paillis. Plus besoin donc de vider le bac de ramassage, de fertiliser le gazon : l'herbe hachée se comporte comme un paillis protecteur contre la sécheresse et un engrais naturel gratuit !Budget nécessaire : 200 euros minimum pour une tondeuse.
Revaloriser les déchets...
Autre solution pour les grosses branches : le broyeur de végétaux. Il existe plusieurs machines pour différentes capacités de broyage, ce qui permet de couper plus ou moins fin si l'on souhaite réutiliser ces déchets pour faire, par exemple, du paillage. Une pratique qui a de nombreux avantages (nourrir le sol, garder la fraîcheur de la terre, réduire les arrosages, diminuer le développement des mauvaises herbes...).Il faut alors compter au minimum 80 euros pour un broyeur.
À noter enfin que l'on peut également s'équiper d'un composteur et que certaines mairies proposent de prêter des composteurs. C'est le cas à Limoges.
Enjeu pour la sécurité et l'environnement
Faut-il le rappeler, l'enjeu est important. Depuis le début de l'année 2017, les pompiers de la Haute-Vienne ont déjà dû éteindre 25 feux (ce qui représente 15 hectares de végétation).À noter que les professionnels peuvent obtenir une dérogation à l'arrêté préfectoral d'interdiction. Ces derniers n'ont qu'à aviser leur mairie dix jours avant de brûler leurs végétaux.