Ce vendredi 28 juillet 2017, deux piétons ont été signalés sur l'autoroute A20, en Haute-Vienne, puis en Corrèze. Alors que le trafic se densifie à l'occasion du chassé-croisé des vacances, il semble important de rappeler quelques réglès de sécurité... élémentaires.
Il était aux environs de midi ce vendredi 28 juillet 2017, lorsqu'un piéton a été vu sur l'A20 au sud de Limoges dans le sens Paris Toulouse. Il s'agissait d'un homme trainant une valise à roulette. Un peu plus tard dans la journée, c'est en Corrèze qu'un piéton a été signalé à hauteur de Saint-Pardoux-l'Ortigier et on ne compte plus les messages publiés par taficalert sudouest sur son fil Twitter et sur son site internet concernant toute la Nouvelle-Aquitaine.
Pourquoi marcher sur l'autoroute ?
Les piétons risquent tout simplement leur vie. Il n'existe pas vraiment de statistiques, mais, la survie d'un piéton sur l'autoroute est estimée à une vingtaine de minutes, pas plus.Plusieurs raisons peuvent pousser des usagers à emprunter une autoroute...à pied, mais ces raisons sont toutes infondées puisque cette pratique est tout simplement interdite.
1ère (mauvaise) raison : l'inconscience
Non, emprunter l'autoroute à pied n'est pas un bon raccourci. Traverser la chaussée sur laquelle circulent des voitures roulant à 130 km/h non plus.Non, le chemin ne sera pas très agréable en marchant sur la bande d'arrêt d'urgence.
Non, aucune voiture ne prendra en charge un autostoppeur même s'il aime le goût du risque.
2e (mauvaise) raison : l'imprudence
Si votre véhicule tombe en panne, n'essayez pas de réparer vous-même, n'essayez pas d'arrêter des automobilistes pour qu'ils vous viennent en aide, ne marchez pas sur la chaussée, ne la traversez pas.Garez-vous sur la bande d'arrêt d'urgence, soit le plus à droite possible, soit sortez de votre voiture du côté du passager équipé de votre gilet jaune. Mettez-vous à l'abri, ainsi que les autres occupants du véhicule, derrière les barrières de sécurité. Pour rejoindre la borne d'appel d'urgence la plus proche, progressez prudemment, toujours derrière les barrières, en jetant un coup d'oeil au trafic.