Le procès du déraillement du train Paris-Cahors se tiendra vendredi devant le tribunal correctionnel de Limoges.
Tout d’abord, la SNCF comparaitra en tant que prévenue, même si l’instruction a montré qu’elle n’était pas responsable pénalement. Elle est citée par une partie civile et devra répondre d’éventuelles responsabilités vis-à-vis des victimes.
Mais la SNCF va également demander 1,8 millions d’euros de dommages et intérêts, pour les dégâts causés sur deux voitures et une locomotive.
Les faits remontent au 3 juillet 2009. Une remorque de foin était tombée sur les voies, juste avant le passage du train, qui avait déraillé ( voir la vidéo ci-dessous)
Treize passagers avaient été blessés, dont trois grièvement.
L’instruction a établi que le seul responsable pénal était un ami du propriétaire de la remorque, qui n’aurait pas suffisamment serré le frein à main. Cet homme, Cédric Chadebech, est également convoqué en tant que prévenu à l’audience de vendredi.